Berlusconi part et lance les primaires au sein du PdL.
25/10/2012
« Berlusconi part et lance les primaires auprès du PdL » (Corriere della Sera)
« La reddition de Berlusconi : je ne me présenterai pas » (La Repubblica)
« Le pas en arrière de Berlusconi » (La Stampa)
« Pourvu qu’elles soient vraies » (Pierluigi Battista, Corriere della Sera) : « La saison berlusconienne de monarchie absolue prend fin, le leader charismatique ayant renoncé à présenter de nouveau sa candidature et ayant indiqué la date du 16 décembre pour les primaires du PdL. Peu importe si cette décision semble tardive ou si elle a été inventée in extremis pour éviter la dissolution du parti. Le changement est réel, de même que la possibilité d’une campagne électorale remise sur les rails d’une démocratie normale devient tangible. Ces primaires devront être authentiques : avec des divisions nettes, des lignes politiques différentes, des aspirants leaders aux profils précis. Le sursaut de dynamisme politique, au sein du PD, a été dû à Renzi et les effets positifs se voient déjà dans les chiffres et l’attention, croissante, envers le Parti démocrate. Le PdL part sur des bases bien pires. Les sondages sont cruels. Tout ce qui, en vingt ans de politique, avait fait la force de Berlusconi est devenu motif de faiblesse. Cependant, si les primaires impliquaient une large base, pas seulement de militants mais aussi de gens normaux choisissant un leader lors d’une compétition libre et loyale entre candidats, la voie, non de la victoire électorale, hypothèse lointaine, mais celle de la régénération d’une partie très consistante de l’Italie politique, pourrait être prise. Si le but du choix courageux de Berlusconi est celui d’avoir des conséquences positives sur son parti, il ne devra pas apparaître comme une idée maline ou l’énième annonce frustrante. Une saison nouvelle s’ouvre pour le centre droit : le congrès qui n’a jamais eu lieu réellement est à célébrer le 16 décembre. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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