Des chômeurs étrangers affluent dans les campings suisses.
04/09/2012
« La façade s'effrite » par Martin Baltisser, secrétaire général UDC Suisse :
Les offices cantonaux du travail et de la migration tirent la sonnette d'alarme. De plus en plus de ressortissants UE au chômage affluent en Suisse. Et, parallèlement, l'immigration en provenance des Etats en crise d'Europe du Sud augmente constamment, comme celle d'Europe de l'Est. C'était prévisible: la clause de sauvegarde, dont l'effet n'est de toute manière que ponctuel, est tout simplement contournée. Les permis de séjour de courte durée remplacent les autorisations longues. Finalement, l'effet amortissant de cette mesure est quasi nul. Les chômeurs UE n'ont pas besoin d'autorisation. Ils s'installent sur des campings et partent à la recherche de travail. La construction tant vantée de la libre circulation des personnes se fissure partout.
Les observateurs attentifs constataient depuis longtemps que les promesses et fanfaronnades des partisans de la libre circulation des personnes n'étaient que de la fumée. La légende d'une immigration de professionnels hautement qualifiés est démasquée depuis belle lurette. On peut certes s'étonner devant les diplômes présentés par les immigrants. La France, par exemple, s'est récemment vantée que 80% des jeunes ont un baccalauréat en poche, ce qui était un fort ancien objectif des gouvernements socialistes. Mais, parallèlement, seuls 70% de la population âgée de 15 à 64 ans travaille. Les immigrants de France possèdent donc avec une probabilité de 80% un baccalauréat, alors que cette proportion n'est que de 20% en Suisse. Mais en Suisse près de 83% des 15 à 64 ans travaillent. Et le fait est aussi que la grande majorité des immigrants ne travaillent pas du tout à des postes exigeant de hautes qualifications. Le bac n'y change rien. C'est dire que les tableaux donnés par la statistique peuvent différer fortement.
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