Selon l’État belge, des élections sociales libres sont de l’anarchie.
14/06/2012
Cette semaine, le procès mené par le nationaliste flamand Jan Van Der Meirsch contre son employeur NV Liebaert a été plaidé. Jan Van Der Meirsch a voulu participer aux élections sociales dans l’entreprise où il travaille en tant que représentant du syndicat britannique Solidarity, avec comme section le VSV (Vlaamse Solidaire Vakbond – Syndicat solidaire flamand). Il a été écarté : en Belgique, les élections sociales ne sont pas libres. Seuls, les syndicats monopolistiques belges socialistes, sociaux-chrétiens et libéraux sont autorisés à introduire des listes.
Sur base de la loi anti-discrimination, il est maintenant exigé par le VSV que soit instaurée la liberté syndicale.
L’importance de l’enjeu de ce procès a été confirmée lorsque l’avocat du syndicat nationaliste flamand, Bart Siffert, s’est retrouvé en face d’une clique d’avocats : pas seulement celui de l’employeur, mais aussi ceux des trois syndicats monopolistiques et deux avocats de l’État belge. Bart Siffert a demandé ce que ces avocats venaient faire ici, puisqu’il s’agit d’une affaire entre un travailleur et son entreprise. Un des avocats de l’État belge a répondu que l’autorisation d’élections sociales libres conduit à l’anarchie. L’avocat des syndicats du système a défendu leur monopole.
Le jugement doit être rendu le 26 juillet 2012. Avant cette date, le ministère public doit encore donner son avis par écrit et les parties y répondre.
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