Elections présidentielles indirectes en Allemagne ce 18 mars 2012.
29/02/2012
Allemagne. Suite à la démission de Christian Wulff, des élections présidentielles indirectes auront lieu ce 18 mars 2012.
Christian Wulff, qui a démissionné de sa fonction suite à des accusations de corruption, touchera une pension de 200.000 euros par an :
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/l-ex-president-all...
Les deux candidats en lice pour l’élection à la présidence d’Allemagne sont Joachim Gauck et Beate Klarsfeld.
Joachim Gauck (72 ans), un pasteur ancien défenseur des droits de l'Homme dans l'ex-RDA, est soutenu par les partis de la coalition gouvernementale et les principales formations d'opposition. Il a été, après la chute du communisme, commissaire aux Archives de la Stasi. L'objet de cet organisme est de traiter les archives de l’ancienne police politique de l’Allemagne communiste.
Il s’est prononcé dans le passé pour la mise sous surveillance par l’organisme de protection de la Constitution du parti post-communiste die Linke. Il a déclaré lors de la sortie du livre de Thilo Sarrazin intitulé « L’Allemagne se suicide » que ce dernier avait du courage.
Beate Klarsfeld (73 ans), qui a giflé en 1968 le Chancelier social-chrétien et ancien national-socialiste Kurt Georg Kiesinger, est soutenue par le parti post-communiste die Linke. Ce parti est l’héritier du PDS, lui-même héritier du SED. Le SED est le parti socialiste unifié (socialistes et communistes), de l'Est de l'Allemagne, sous la contrainte soviétique. Lorsque l’on sait que le premier parti qui a en Allemagne après la guerre accueilli les anciens nationaux-socialistes en son sein est le SED, cela paraît curieux.
N’étant pas à une contradiction près, Beate Klarsfeld soutient en France Nicolas Sarkozy, auquel le fils de Beate Klarsfeld est politiquement redevable. De plus, Beate Klarsfeld a indiqué que soutenant Israël, elle n’est pas d’accord avec la position du parti post-communiste die Linke sur la question du Proche-Orient.
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