Gábor Vona : "Allez-vous en voleurs !"
02/02/2012
Hongrie. Ce samedi 28 janvier 2012, le Président du Jobbik Gábor Vona a tiré le bilan de l’année passée et mis en avant les futures tâches et défis, devant plus de 1.000 supporters, sympathisants et membres du corps diplomatiques. Parmi les invités figuraient des diplomates iraniens, croates, russes, libanais, indiens, syriens, polonais ainsi que le président de la Chambre de commerce turco-hongroise.
Gábor Vona a identifié 4 causes qui ont contribué à l’échec du gouvernement conservateur en matière économique :
- les racines libérales du Parti conservateur.
- la composition personnelle du gouvernement : le Ministre des affaires étrangère János Martonyi est membre du groupe Bilderberg, la politique économique du pays est sous le contrôle de deux politiciens néo-libéraux Tamás Fellegi and Zoltán Cséfalvay. Vous ne pouvez gagner une guerre avec des pions, des espions et des traitres.
- l’introduction de la flat taxe a été une grave erreur qui rend le budget intenable et crée un grave choc social.
- cette politique cause des mécontentements sociaux et des divisions profondes au sein de la société hongroise. Des unités militaires qui se disputent ne peuvent pas gagner une guerre.
Gábor Vona a déclaré que le Jobbik désire une réelle liberté économique, mais tire les leçons des échecs des gouvernements précédents. Lors de son arrivée au pouvoir, le Jobbik introduira un système progressif de taxes. Les allocations familliales seront données seulement aux familles qui ont deux enfants. Pour les familles avec 3 enfants ou plus, les allocations familiales seront converties en crédit de taxes afin de mettre fin au « commerce de production d’enfants. » Le président du Jobbik estime que la Hongrie doit renégocier sa dette et que l’agriculture et l’industrie alimentaire constituent la clé du succès.
Le Jobbik désire instaurer une carte de crédit qui ne permettra d’acheter que des produits locaux.
Le parti ne désire pas quitter l’Union européen, il doit garder de bonnes relations avec les pays de l’ouest de l’Europe et développer des relations particulières avec la Russie et la Turquie.
Gábor Vona a ajouté que le centre spirituel du pouvoir du Jobbik n’est pas basé sur l’argent et le profit, mais sur la Sainte-Couronne qui représente l’État hongrois.
Il a conclu : « Nous sommes les petits-fils du Roi Attila et nous ne sommes pas effrayés de quoi que ce soit ! Allez-vous en voleurs ! C’est notre pays ! »
Gábor Vona et sa femme écoutent.
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