Le plan de rigueur soulève beaucoup de protestations, mais tout le monde dira "Oui".
02/12/2011
« Le plan de rigueur soulève beaucoup de protestations, mais tout le monde dira oui » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « ... Mais dans les deux grands partis qui forment les deux versants de la majorité, la grogne monte d’heure en heure, notamment au sein du PdL, qui confirme son opposition à un tour de vis fiscal. L’ex-Ministre La Russa a redit que l’équipe Berlusconi avait justement supprimé l’ICI sur la résidence principale, impôt que R. Bindi (PD) voudrait elle aussi limiter afin de frapper plutôt les gros patrimoines immobiliers. Alfano dit être contre une hausse des impôts ‘tout court’, rappelant l’existence de taxes immobilières à l’achat. Bersani aussi a appelé Monti à débattre avant de décider. Mais dans pareil contexte, comment Monti peut-il agir dans des délais aussi courts ? S’il négocie, comme au sujet des secrétaires d’État, il risque de perdre encore des semaines. Et s’il avance sans concertation, il pourrait se trouver confronté à un accueil négatif généralisé, avec des effets immédiats sur les marchés. Mais en fait si Monti va tout de même de l’avant, comme il le fera, ce sera en raisonnant ainsi : partis et syndicats s’agitent mais ils savent que l’Italie n’a pas le choix. Qui dit non aujourd’hui le fait pour sauver la face devant sa base et faire porter aux adversaires la responsabilité de choix impopulaires. Ils parlent, parlent mais savent qu’au moment fatal ils ne pourront se défiler. »
(Traductions : ambassade de France à Rome)
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