Le Peuple de la Liberté craint de perdre des députés.
03/11/2011
« Dernière tentative » (Massimo Franco, Corriere) : « Difficile de se soustraire à l’impression que les semaines du gouvernement sont comptées et que la législature s’achève. Au PdL, on veut arriver jusqu’à Noël pour gérer les élections anticipées depuis le Palais Chigi, mais même ce délai risque d’être emporté par la spéculation financière. On continue à défendre désespérément le statu quo mais seuls le G20 et la peur des marchés font tenir la majorité. Le défilé de délégations des partis au Quirinal donne l’image d’une situation de crise. Les ‘sondages’ informels effectués par Napolitano cherchent à dissiper l’incertitude et à comprendre ce qui se passerait si Berlusconi tombait. Son refus de se retirer est un calcul : il veut utiliser les mesures anticrise pour tenter d’obtenir un énième vote de confiance. Mais le nomadisme parlementaire de certains berlusconiens montre que son bloc de voix est en train de s’éroder. A. Alfano, secrétaire du PdL, craint de perdre des députés – il sait que Berlusconi pourrait perdre l’effectif parlementaire qui lui assure la majorité. Le cauchemar du Cavaliere est la naissance d’un autre gouvernement. Ses adversaires refusent d’aider le centre droit, à moins qu’il ne démissionne : la stratégie de survie au jour le jour met en évidence le danger d’une impasse de plus en plus proche, alors que les marchés ont dramatiquement changé les choses. Bossi, avec ses gestes vulgaires, est la métaphore de cet immobilisme : il est l’emblème d’un centre droit conscient de la fin de l’ère Berlusconi, mais malgré tout agacé et combatif s’il est mis face au vide reflété la Ligue et le PdL. Pourtant, plus vite il en tirera les conséquences, plus vite le centre droit mettra leur alliance à l’abri d’un inévitable jugement négatif. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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