Berlusconi : « Je ne serai pas candidat en 2013, ce sera Alfano ».
08/07/2011
« La multiplication des incidents accélère la fin d’une ère politique » (Stefano Folli, Il Sole 24 ore).
Entretien avec S. Berlusconi, président du Conseil, dans La Repubblica – « Je ne serai pas candidat en 2013, ce sera Alfano » : « ‘Je ferai la prochaine campagne, mais dans le rôle du ‘vieux sage’, on est bien d’accord. J’arrêterais même tout de suite, si je pouvais. J’essaierai de bâtir le PPE italien, mais à 77 ans on ne peut pas être président du Conseil. Le Quirinal n’est pas fait pour moi. C’est G. Letta qui ira. Il est parfait et il a d’excellents rapports avec le centre gauche, qui voterait sûrement pour lui. Les nouvelles générations arrivent, Bossi et moi devrons être remplacés tôt ou tard. Dans la Ligue, il y a des jeunes très bien mais il manque encore un successeur à Umberto. Tremonti se prend pour un génie et prend les autres pour des idiots, c’est son caractère, je le supporte car je le connais depuis longtemps. C’est le seul à ne pas jouer collectif. Mais lui aussi, où va-t-il ainsi ?’ Sur l’alinéa 23 : ‘Alfano et Tremonti ont tout fait, moi je n’en voulais même pas’. A propos de l’enquête P4 : ‘Le parti des juges prépare les élections : ils veulent tous des titres à mettre en avant pour être candidats, pour s’accomplir socialement. Mais tout ça finira dans le néant, et je n’ai rien à voir avec ça’ ‘Il n’y a aucune chance qu’émerge un gouvernement technique. Où voulez-vous qu’aille la Ligue ? Quiconque s’en va finit mal : voyez Fini et Casini.’ S’agissant de la rigueur et de la réforme fiscale : ‘Tremonti s’inquiète pour les marchés, je le comprends. Mais je lui rappelle toujours qu’en politique, le chiffre d’affaires c’est la popularité et les voix. Lui ça ne l’intéresse pas, nous oui. Donc, à solde constant bien sûr, on va modifier le plan de rigueur au Parlement.’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome).
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