Amnistie Fininvest : Berlusconi fait marche arrière.
06/07/2011
« Amnistie Fininvest : Berlusconi fait marche arrière » (La Stampa, Il Messaggero)
« Fureur d’un Cavaliere isolé : ‘un guet-apens de Tremonti’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Quand il a compris que le Quirinal ne signerait pas le décret avec l’alinéa conçu pour ‘sauver’ Fininvest, le Cavaliere est sorti de ses gonds, accusant le chef de l’Etat : ‘il veut ma ruine. Mais là il ne s’agit pas que de moi, des milliers d’emplois sont en jeu. Et ce seraient eux les défenseurs du peuple ? La gauche a monté une croisade indigne, absurde’. Mais il voit aussi dans l’affaire un sale coup de Tremonti et de tous ceux (peu nombreux) qui étaient au courant de l’insertion, au dernier moment, de cet alinéa dans le plan de rigueur. Berlusconi est notamment convaincu que Calderoli savait. ‘La vérité, c’est qu’ils m’ont abandonné, presque personne au PdL ou au gouvernement n’a défendu sur le fond la mesure, justifiée pourtant. Mais c’est Tremonti qui m’a tendu une embuscade’ a tempêté Berlusconi. En gros, la mesure, conçue par le bureau législatif du ministère de la Justice et contresignée du Garde des Sceaux, est arrivée chez le ministre de l’Economie qui, dit la rumeur, aurait résisté avant de céder. Une version que Berlusconi conteste : ‘Giulio ne se laisse pas convaincre s’il n’est pas d’accord ; c’est plutôt lui qui impose ses idées’. Et le piège serait là : une fois signée la dernière version du plan de rigueur, le ministre aurait averti Napolitano de la présence du fameux alinéa, en s’en démarquant et en disant n’être au courant de rien, tout en sachant bien que le chef de l’Etat n’allait pas l’accepter. Impossible de savoir si les choses se sont vraiment passées ainsi. Mais c’est ainsi qu’elles sont reconstituées par un Cavaliere très remonté contre Tremonti. »
(Traduction : ambassade de France à Rome).
Article Wikipedia sur Fininvest : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fininvest
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