Bondi reste ministre, la censure a été rejetée.

« Bondi reste ministre, la censure a été rejetée » (Carmelo Lopapa, La Repubblica) : « La motion de censure contre S. Bondi, ministre de la Culture, a été rejetée sans surprise, par 22 voix d’écart. 314 ‘non’ pour la majorité, 292 ‘oui’ pour l’opposition (PD, IdV, 3e pôle), 2 abstentions. Plusieurs absents le sont pour des raisons politiques (au Conseil de l’Europe au sujet des chrétiens persécutés) ou personnelles. Le centre droit remporte une victoire plus nette que dans les précédents duels (2 voix d’écart le 14 décembre, 10 pour le rapport sur l’état de la justice). Plusieurs absents au sein de l’opposition : 4 à FLI, 2 au groupe mixte, 2 au 3e Pôle, 4 au PD, 3 à l’UdC et 2 MpA récalcitrants, malgré les pressions de Lombardo sur les siens pour voter la censure. Quant au SVP, ses 2 élus ont opté pour l’abstention grâce à une solution trouvée in extremis avec le ministre Bondi sur le problème délicat du monument aux victimes de Trieste. Les moments de tension n’ont pas manqué, comme la dispute entre le finien Granata et le léghiste Dozzo. Bondi s’est défendu une demi-heure durant : il a dressé un bilan de son ministère et conclu : ‘le coup mortel à la culture a été asséné par la gauche pendant ses gouvernements avec des coupes de 150 M€. Vous vouliez juste tenter l’énième secousse’. Alfano, ministre de la Justice, est rayonnant : ‘nous menons 4 à 0 ; la gauche s’inspire de Coubertin : l’essentiel est de participer’. Franceschini (PD) souligne ‘ils sont restés bloqués à 314 voix, malgré deux mois de campagne pour élargir la majorité. Nous savions qu’il y aurait des absences’. Enfin, selon Casini, le 3e pôle a été clair : ‘nous estimons que Bondi n’a pas bien agi, donc nous avons voté contre lui’. En attendant, le monde de la culture se mobilise à partir d’aujourd’hui pour protester contre les coupes budgétaires prévues par le gouvernement. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)