Présentation de Trpimir Gudar.
27/12/2010
Dans le cadre de l’établissement d’un réseau patriotique d’information en Europe, nous vous présentons un correspondant croate.
Trpimir Gudar est un écrivain nationaliste croate. Il n’est pas membre d’un parti ou d’une organisation. Il est proche des idées de Mladen Schwartz et de Tomislav Sunić. Il est contre l’Union européenne, l’OTAN, les États-Unis et Israël, comme la plupart des nationalistes croates. Pour lui, l’État croate doit coopérer avec des nations amies telles que la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie et l’Allemagne. En dehors de l’Europe, il pense que l’Iran doit être le plus proche allié de la Croatie en raison des liens culturels et économiques profonds entre les deux pays.
Franjo Tudjman
Trpimir Gudar est opposé au HDZ (Hrvatska demokratska zajednica) et à son ancien dirigeant Franjo Tudjman, mais tous les nationalistes croates ne partagent pas cette option. Trpimir Gudar est contre Tudjman à cause de la politique antinationaliste de ce dernier et du HDZ au cours des années 1990. Par exemple, Franjo Tuđman a ordonné de tuer des dizaines de nationalistes croates célèbres tels que Ante Paradžik (vice-président du Parti croate du droit) en septembre 1991 et Blaž Kraljević (commandant des Forces de Défense Croates, des unités militaires nationalistes croates) en août 1992 et il a toléré le meurtre d’autres, tels que Ludvig Pavlović et Miro Barešić.
Franjo Tuđman a été communiste avant la seconde guerre mondiale. Il est devenu un membre de la résistance à l’État independant de Croatie. Il a été le plus jeune général de Tito. Il est ensuite devenu un dissident au cours des années 1960. Il a été amnistié par Tito en 1972. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir en 1990, il n’a pas entrepris un processus de décommunisation tel qu’il en a existé au sein de certains pays d’Europe de l’Est. De nos jours, la décommunisation n’est pas encore achevée en Croatie et beaucoup d’anciens communistes restent au pouvoir au sein de différentes institutions. Des monuments communistes sont toujours en place. Une des plus grandes places de Zagreb, la capitale croate, porte le nom de Josip Broz Tito. De plus, Tudjman a eu une très mauvaise politique en Bosnie-Herzégovine. Il a essayé de séparer l’Herzégovine occidentale peuplée de Croates de la République de Bosnie-Herzégovine et de l’annexer à la Croatie. Tudjman a coopéré avec les dirigeants serbes Milošević (Serbie) et Karadžić (Serbes de Bosnie) afin de diviser la Bosnie-Herzegovine entre les Serbes et les Croates.
Culture
Il y a de nombreux écrivains, artistes et musiciens nationalistes en Croatie.
Serbes
Il existe quelques contacts personnels entre les nationalistes croates et serbes, mais rien de formel. Il y a un contentieux à propos de la responsabilité de la guerre, des actes commis durant ce conflit. Le plus grand parti nationaliste serbe, le SRS (Srpska Radikalna Stranka), ne reconnaît pas l’existence de la nation croate. Leur président, Vojislav Šešelj, dit que les Croates sont des serbes catholiques, que les frontières occidentales de la Serbie doivent être la ligne Karlobag-Karlovac-Virovitica. Vojislav Šešelj est un des politiciens les plus populaires de Serbie, pas seulement au sein des cercles nationalistes. Son Parti radical serbe a reçu 30% des votes en 2008 en Serbie. Et le candidat de ce parti aux élections présidentielles a décroché 48% des voix lors du second tour des élections présidentielles.
Bosniaques
Les Musulmans bosniaques, dénommés Bošnjaci, sont une nation artificielle comme les Moldaves, les Autrichiens et les Macédoniens. Ce sont des Croates d’origine. La plupart d’entre-deux se sont déclarés Croates jusqu’en 1945. En 1970, Tito a annoncé la création d’une nouvelle nation : les Musulmans. Cette nouvelle nation a changé son nom en Bošnjaci en 1993. Les nationalistes croates reconnaissent les Bošnjaci en tant qu’identité régionale et culturelle et ont de bons contacts avec certaines de leurs organisations.
Pour les nationalistes croates, les musulmans bosniaques sont des croates. L’idéologue du nationalisme croate Ante Starčević déclarait que les musulmans bosniaques sont la plus fine fleur de l’aristocratie croate.
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