Les socialistes autrichiens et le national-socialisme.
07/11/2010
Voici un texte que j'ai placé dans les commentaires de Fdesouche à propos de l'article portant sur la manipulation de la télévision publique autrichienne à l'encontre du Président du FPÖ HC Strache :
Une autre manipulation de la presse francophone à propos de l’Autriche consiste à présenter le FPÖ comme l’héritier du national-socialisme. Après la guerre, chacun des trois partis (Parti socialiste, Parti conservateur et la VdU qui est l'ancêtre du FPÖ) a essayé de récupérer les anciens nationaux-socialistes.
Les socialistes (devenu depuis 1991 sociaux-démocrates) et le national-socialisme :
Le 7 avril 2000, le leader du Parti social-démocrate (SPÖ), Alfred Gusenbauer, publie une déclaration à propos des compromissions des sociaux-démocrates au cours de l’histoire. Le texte reconnaît le succès du national-socialisme au sein d’une partie du milieu socialiste, le « oui » de Karl Renner à l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne national-socialiste, l’arrêt rapide des mesures de dénazification au sortir de la seconde guerre mondiale, la réticence des partis de gouvernement à indemniser les victimes, les attaques de Bruno Kreisky à l’encontre de Simon Wiesenthal au cours des années 70, l’implication de Parti démocrate dans la création en 1948 de la VdU (l’ancêtre du FPÖ) afin de déforcer le Parti conservateur (ÖVP).
Notons également que le premier gouvernement socialiste homogène de Bruno Kreisky compte quatre ministres anciens membres du Parti national-socialiste.
Voici un texte que j'ai placé dans les commentaires de Fdesouche à propos de l'article portant sur la manipulation de la télévision publique autrichienne à l'encontre du Président du FPÖ HC Strache :
Une autre manipulation de la presse francophone à propos de l’Autriche consiste à présenter le FPÖ comme l’héritier du national-socialisme. Après la guerre, chacun des trois partis (Parti socialiste, Parti conservateur et la VdU qui est l'ancêtre du FPÖ) a essayé de récupérer les anciens nationaux-socialistes.
Les socialistes (devenu depuis 1991 sociaux-démocrates) et le national-socialisme :
Le 7 avril 2000, le leader du Parti social-démocrate (SPÖ), Alfred Gusenbauer, publie une déclaration à propos des compromissions des sociaux-démocrates au cours de l’histoire. Le texte reconnaît le succès du national-socialisme au sein d’une partie du milieu socialiste, le « oui » de Karl Renner à l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne national-socialiste, l’arrêt rapide des mesures de dénazification au sortir de la seconde guerre mondiale, la réticence des partis de gouvernement à indemniser les victimes, les attaques de Bruno Kreisky à l’encontre de Simon Wiesenthal au cours des années 70, l’implication de Parti démocrate dans la création en 1948 de la VdU (l’ancêtre du FPÖ) afin de déforcer le Parti conservateur (ÖVP).
Notons également que le premier gouvernement socialiste homogène de Bruno Kreisky compte quatre ministres anciens membres du Parti national-socialiste.