Les délégués de l'UDC Suisse se sont réunis à Delémont.
27/06/2010
Voici un communiqué ATS :
A une année et demi des élections fédérales, l'UDC relance l'un de ses principaux chevaux de bataille, l'Union européenne. Christoph Blocher appelle les Suisses à s'opposer à tout rapprochement avec Bruxelles. Il a ensuite dénoncé la gestion de la crise libyenne par Berne.
Le vice-président de l'UDC a dressé devant les délégués le portrait d'une Union européenne (UE) en pleine déroute avec une monnaie qui perd de sa valeur et des Etats confrontés à d'importants déficits. «Cette UE est condamnée à l'échec. Non pas l'Europe, mais l'UE», a déclaré avec virulence Christoph Blocher.
Pour la figure charismatique de l'UDC, la Suisse se trouve dans une situation bien plus enviable que d'autres pays européens grâce à la démocratie directe. Christoph Blocher estime que la Suisse ne doit plus conclure de nouveaux accords avec l'Union européenne pour préserver sa souveraineté.
Conseil fédéral fustigé
Comme le président du parti Toni Brunner, Christoph Blocher a dénoncé la gestion de la crise libyenne par le Conseil fédéral, parlant d'amateurisme. Il s'en est pris tout particulièrement à la conseillère fédérale socialiste Micheline Calmy-Rey.
«Nous ne voulons pas d'une armée qui fasse des engagements à l'étranger», a lancé sous les applaudissements Christoph Blocher. L'ancien conseiller fédéral a estimé qu'une action militaire suisse à l'étranger pour libérer les deux otages aurait pu déclencher des actions de représailles.
Sans surprise, l'UDC se présente comme le seul parti politique à même de défendre ces valeurs. «La majorité du Conseil fédéral, de l'administration et du Parlement veut toujours entrer dans l'UE malgré le désastre évident de cette organisation». Le parti dit être prêt à se battre tout seul si nécessaire.
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