Les délégués de l'UDC partent en guerre contre l'accord de Schengen.
02/05/2010
Réunie à Naefels (GL) le 1 mai 2010, l'UDC a repris son combat contre Schengen. Les délégués ont adopté une résolution exigeant que la Suisse cesse d'adapter ses lois aux développements de l'accord jusqu'à ce qu'un bilan objectif soit tiré. Pour l'UDC, Schengen a entraîné une hausse de la criminalité, surtout dans les cantons frontaliers. Yvan Perrin a résumé: "les frontières ont été abolies pour les délinquants mais pas pour la police". Pour le président Toni Brunner, la Suisse n'a plus les moyens de contrôler l'immigration. Depuis fin 2008, 100 développements de Schengen ont été répercutés en Suisse.
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L'UDC estime en outre que les coûts liés à la mise en oeuvre de Schengen ont "explosé". Selon le conseiller national Hans Fehr, ils ont passé de 7,4 millions de francs par an lors du vote à 50 millions aujourd'hui. Les 400 délégués présents ont donc demandé une analyse détaillée des conséquences de l'accord. "Si elle confirme le désastre observé jusqu'ici, il faudra dénoncer l'accord", a conclu Hans Fehr. L'UDC avait lancé en 2004 le référendum, mais il n'avait pas abouti. Enfin, l'UDC a fustigé la volonté de Lausanne d'autoriser des sans-papiers à suivre une formation professionnelle.
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