Latium : recours du PDL devant le Tribunal administratif régional.
02/03/2010
« Le gouvernement adopte le projet de loi anti-corruption » (Liana Milella, La Repubblica) :
« Comme l’avait demandé Gianfranco Fini qui a immédiatement applaudi, les personnes condamnées pour graves délits de corruption et pour tout fait très grave (de la mafia au terrorisme) ne pourront plus se présenter aux élections à quelque niveau que ce soit (local, nationale, européen) cinq ans durant. La proposition Fini-Calderoli est donc passée, même si Alfano avait commenté : ‘c’est une belle idée, mais si nous l’approuvions, nous mettrions les listes et l’avenir de la politique entre les mains des magistrats’. Un bras de fer a donc eu lieu avec, d’une part, la pression léghiste et finienne pour rendre obligatoire l’impossibilité d’être candidat, de l’autre, la nécessité de ‘garder en mémoire la Constitution et l’article 51 (tous peuvent se présenter) et 65 (la loi fixe l’inéligibilité)’. Calderoli réplique avec l’article 66 rappelant que ce sont les Chambres qui décident de l’admissibilité des candidats. Il parle pour l’instant d’un arrêt de 5 ans mais ajoute : ‘on en reparlera au Parlement’. »
« Les derniers sondages IPSOS ne relèvent que de légères oscillations, mais soulignent la perte de confiance envers le gouvernement – 4 points en février. La désaffection touche même le réservoir électoral traditionnel du centre droit, les travailleurs indépendants et les femmes au foyer, dont la confiance envers le gouvernement Berlusconi passe de 53 % en janvier à 49 % en février. Le jugement négatif monte à 49 % au sein du bloc social proche du centre gauche : universitaires, enseignants et retraités. Pour autant, la chute de la majorité ne se traduit pas par une croissance de l’opposition, bloquée depuis novembre à 71-73 % de jugements négatifs. Comme si PL Bersani avait choisi un bon sujet d’opposition, l’économie, mais utilisé une mauvaise stratégie. Autre nouveauté, en effet, du sondage : une confiance moindre dans les chances de reprise économique. Le nombre de ceux pour lesquels le pire est encore à venir, qui avait baissé de 45 à 39 %, rebondit à 48 % : une quasi-majorité croit que le tunnel n’est pas fini, y compris les ouvriers, les gens du Sud et le monde scolaire. En ce qui concerne la sécurité, 80% se disent tranquilles, surtout dans le Nord–Est, ce qui explique le succès de la Ligue. Ceux qui ne se sentent pas en sécurité sont au Sud, mais ne représentent que 20%. Les scandales ne sont, pour le moment, pas déterminants dans les intentions de vote. Le PdL perd un point (de 38,1 à 37,2 %) mais le PD ne gagne que 0,3 % (à 29,8 %) ; léger progrès de la Ligue (10,5 à 10,8 %) et recul de l’UdC (de 6 à 5,7 %) ; légère baisse de l’IdV (de 7,2 à 7,0 %), signe que les batailles sur la justice ne rapportent pas de voix, à ce stade. »
(Traduction : ambassade de France à Rome).
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