Berlusconi - Fini.
17/12/2009
« La droite se divise sur la double fidélité aux leaders du PdL » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « L’idée selon laquelle un ‘groupe finien’ se constituerait au sein du centre-droit a été nettement démentie par Fini lui-même et par le ministre La Russa (‘une légende urbaine comme les crocodiles dans les égoûts de New York ou de Rome’). La rencontre de Fini avec des dirigeants de l’ex-Alleanza nazionale, réuni à Forza Italia pour former le PdL, a été ramenée à un simple déjeuner de Noël. Pourtant, on admet qu’il existe un problème avec la Ligue du nord. Et, indirectement, Fini officialise aussi sa difficulté à avoir barre sur ses ex-compagnons : quand il dit souhaiter un débat avec Bossi sans défections ni écarts, il révèle une certaine faiblesse. Dans son rappel à l’ordre, on devine sa défiance et son agacement envers ceux qui, ces dernières semaines, sont apparus plus proches de Berlusconi que de lui, y compris dans les rangs d’AN – et qui, hier, ne l’ont guère rassuré. La clef de répartition à la fondation du PdL – 70% à Forza Italia, 30% à AN – est désormais dépassée, et pas en faveur de Fini. Or le président de la Chambre, même après l’agression de Milan, ne veut pas battre en retraite. Il livre une sorte de guerre préventive contre le ‘parti des élections’ au sein du PdL, tout comme Casini, qui a demandé hier à Berlusconi s’il pensait vraiment revenir aux urnes. Réponse et prévision difficiles : il faudrait d’abord comprendre comment finira le bras de fer sur le procès court et si Fini et Berlusconi parviendront à conclure la trêve qui s’impose – mais ne s’annonce pas. L’absence de Berlusconi pour au moins 15 jours, reporte tout à après Noël. Et l’année 2010 s’annonce lourde de surprises. »
(Traduction : ambassade de France à Rome).
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