La victoire du MCG à Genève porte ses fruits.
27/11/2009
La déclaration de la conseillère fédérale genevoise, mardi soir à Infrarouge, n’est pas passée inaperçue. En période de crise, dit-elle, les entreprises «doivent engager des personnes bien intégrées sur le marché suisse du travail». Au Département de l’économie, on approuve: la future présidente de la Confédération Doris Leuthard est «sur la même longueur d’onde».
Une longueur d’onde qui rappelle furieusement les propos d’Eric Stauffer, le leader du Mouvement citoyens genevois (MCG). Le député genevois en rigole: «Je viens d’envoyer à Micheline Calmy-Rey un bulletin d’adhésion au MCG… Notre succès du 11 octobre a fait prendre conscience à la classe politique d’une situation que nous dénonçons depuis quatre ans!» Et sur laquelle est venu aujourd’hui se greffer l’UDC qui demande au parlement de résilier l’accord de libre circulation des personnes.
«C’est une simple question de bon sens», analyse Christian Levrat, qui partage la position de la ministre socialiste. Pour le président du PS, c’est surtout l’occasion rêvée d’apporter les corrections nécessaires à la libre circulation des personnes et durcir les modalités vers le patronat.
Les milieux économiques accueillent ces propos avec consternation. Pour le directeur des entrepreneurs romands, Blaise Matthey, désigner les employeurs comme «boucs émissaire est navrant.
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