Silvio Berlusconi : "je suis encerclé".

« L’amertume du Cavaliere : ‘je suis encerclé’ » (Paola Di Caro, Corriere della Sera) : « Au sein du PdL, on parle de ‘trêve armée’. Silvio Berlusconi est conscient des tensions qui demeurent et, aux dires de ceux qui l’ont approché, il est apparu préoccupé et ‘amer’. Ses relations avec Gianfranco Fini demeurent très difficiles, voire inexistantes, et le Cavaliere est inquiet quant au réel soutien du président de la Chambre, magistrats ne veulent pas seulement le condamner mais aussi le priver ‘de ce qu’il a construit pendant toutes ces années de travail’ – une allusion claire aux deux épées de Damoclès au-dessus de sa tête : la condamnation à verser 750M€ au groupe de De Benedetti et l’histoire douloureuse de la demande de divorce à ses torts présentée par son épouse. Il veut arriver à un accord à tout prix avec Fini – coopératif mais ferme – sur ‘les procès courts’. Hier, le Ministre Alfano a assuré que seulement 1% des procès seraient abandonnés pour cause de prescription. L’Association nationale des magistrats trouve ‘trop optimiste’ cette prévision. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)