Berlusconi : "le crucifix restera dans les écoles"
10/11/2009
« La pression politique sur le président de la Chambre n’a jamais été aussi forte » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « La prescription courte – car plus que la justice, c’est cela qui est en jeu – est un thème on ne peut plus politique, qui implique la collaboration du gouvernement, du président de la Chambre et du président de la République, triangle garant de l’équilibre. Actuellement, Fini est la cible d’une pression sans précédent. On lui demande d’accepter, la ‘raison politique’ selon laquelle le gouvernement – en l’occurrence Silvio Berlusconi – a droit à une sorte d’immunité, sous forme de prescription courte afin d’empêcher les magistrats de ‘renverser le résultat des élections’. La rencontre d’aujourd’hui entre Fini et Berlusconi ne devrait pas déboucher sur une nouvelle extraordinaire : en effet, Berlusconi est convaincu de sa ‘raison politique’ et de la force du vote populaire ; Fini considère qu’il doit garantir le respect des institutions. Le centre droit traverse le moment le plus difficile de son histoire. Aujourd’hui, il n’y aura sans doute ni rupture politique, ni accord clair. »-
« Berlusconi : ‘le crucifix restera dans les écoles, la sentence n’est pas coercitive’ » (Il Sole 24 Ore de samedi) : « Le Conseil des ministres a confié à Franco Frattini, ministre des Affaires étrangères, la charge de ‘contester une sentence inacceptable’, a révélé Silvio Berlusconi lors d’une conférence de presse : la décision sur le crucifix dans les écoles, prise par la Cour de Strasbourg, n’étant ‘pas contraignante pour les Etats membres, le crucifix restera par conséquent dans les salles de classes’. Pour une fois, presque toute l’opposition est d’accord avec le gouvernement, même A. Di Pietro, leader de l’IdV, s’attend à la suspension de l’exécution d’une sentence ‘sans queue ni tête’. »
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(Traduction : ambassade de France à Paris)
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