Wolfgang Schüssel, futur président de l'Union Européenne ?
29/10/2009
Wolfgang Schüssel. Ce nom a fait la "une" de l'actualité il y a dix ans. Á l’époque, dirigeant du Parti conservateur autrichien, Wolfgang Schüssel décide de négocier la formation d’un gouvernement avec le FPÖ de Jörg Haider.
En février 2000, le gouvernement voit le jour. C’est un coup de tonnerre en Europe. Les réactions fusent de partout et le gouvernement conservateur-nationaliste autrichien est attaqué de toutes parts. Les conservateurs et les nationalistes gouvernent ensemble l’Autriche jusqu’en 2007. Hors, voici que Wolfgang Schüssel pourrait devenir le président de l'Union Européenne.
Voici un article sur le sujet (traduction : Ambassade de France à Rome).
« Berlin songe à Schüssel pour la présidence UE » (Adriana Cerretelli, Il Sole 24 Ore) : « A la veille d’un Conseil européen où on parlera nominations, en coulisses au moins, les actions de l’Autrichien W. Schüssel semblent en forte hausse. Il aurait désormais le soutien résolu d’A. Merkel. La cote de T. Blair, trop peu européiste, semble en nette baisse. Trop d’européisme, au contraire, chez J.-Cl. Juncker – qui n’a en outre rien trouvé de mieux que d’attaquer dans la presse allemande la nouvelle ligne budgétaire de Mme Merkel. Réputé médiateur infatigable et homme de consensus, l’ex-chancelier autrichien, centre-droit comme Barroso, vient aussi d’un petit pays, mais de la Mitteleuropa. Pourrait alors succéder à Solana une personnalité de centre-gauche issue d’un grand pays, tel D. Miliband ; si le Finlandais P. Lipponen était choisi pour Président, M. Barnier aurait le profil du poste. L’issue attendra un sommet extraordinaire, sans doute les 12-13 novembre. Vendredi et samedi, il sera question de la concession à faire à Prague pour convaincre V. Klaus de ratifier. Autre thème lourd : le climat. A 40 jours de Copenhague, aux perspectives incertaines, il y a désaccord au sein de l’UE sur les aides à donner aux pays en développement et sur la répartition du fardeau entre les 27, les pays de l’Est demandant des aides. Certains, dont l’Italie et l’Allemagne, souhaitent attendre que les autres pays industrialisés, Etats-Unis en tête, montrent leur jeu. Jusqu’ici, personne ne s’est avancé, sauf l’UE et le Japon – ce qui n’augure rien de bon, sauf surprise. »
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