UDC Suisse : "une erreur en politique des étrangers."
24/07/2009
Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix.
(UDC) La décision de principe du Tribunal administratif fédéral de faciliter le regroupement familial envoie une fois de plus un signal totalement faux. Au lieu de donner aux autorités les moyens de reprendre le contrôle de l'i mmigration, on supprime les obstacles les uns après les autres. Il est toujours plus facile d'immigrer en Suisse - aussi en provenance de régions problématiques.
Les juges du Tribunal administratif fédéral entendent faciliter le regroupement familial des étrangers même si un des parents seulement possède une autorisation de séjour en Suisse. Ce jugement ouvre une porte supplémentaire à l'immigration, une porte qu'il sera quasiment impossible de fermer à l'avenir. La Suisse perd peu à peu tout contrôle de l'immigration. Au lieu d'imposer des règles strictes et de demander aux immigrants potentiels de répondre à quelques exigences précises, les obstacles sont tout simplement supprimés les uns après les autres.
Aujourd'hui déjà les conséquences de l'immigration illimitée sont manifestes. Le nombre d'étrangers est disproportionné aussi bien parmi les délinquants que parmi les personnes vivant aux frais des ouvres sociales. Parallèlement, le risque d'abus dans le droit d'asile ne cesse de s'aggraver.
Ce jugement erroné du Tribunal administratif fédéral prolonge une longue série d'arrêts et des décisions tout aussi inacceptables tant au niveau judiciaire qu'en politique. Dans l'affaire Comagic, par exemple, un abus de droit et d'asile a été expressément protégé par la cour suprême du canton de Zurich. Avec la levée envisagée du visa pour les ressortissants serbes, monténégrins et macédoniens, la souveraineté de la Suisse et les moyens de contrôler l'immigration ont été une nouvelle fois affaiblis. L'UDC combat ces développements nocifs, qui accentuent les problèmes actuels de notre pays, et demande un durcissement des critères d'entrée pour les ressortissants étrangers.
Berne, 24 juillet 2009
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