L'Union Européenne ordonne, la Suisse obéit!
02/06/2009
Voici un communiqué de Madame Yvette Estermann, conseillère nationale (député) de l'UDC, premier parti de Suisse (29% des voix), Kriens (LU):
...Si à partir de 2008 l'immigration augmente de 10% ou plus par rapport à la moyenne des trois années précédentes, le Conseil fédéral peut tirer le "frein de secours", donc invoquer la clause d'urgence pour réintroduire les contingents… Voilà comment augmentaient le gouvernement et les partisans de la libre circulation des personnes avec l'UE avant la votation de 2000.
Aujourd'hui, soit neuf ans plus tard, toutes les conditions sont remplies et, de surcroît, le monde entier souffre de la crise économique. Logiquement, le Conseil fédéral devrait donc agir et appliquer la clause d'urgence pour limiter l'immigration en provenance de l'UE. Dans un récent communiqué de presse, le gouvernement a cependant refusé cette éventualité arguant du "signal négatif" qu'une telle décision donnerait à l'UE si la Suisse restreignait passagèrement l'accès à notre marché du travail. Les entreprises, les associations économiques et les cantons ont avancé les mêmes arguments. Or, cette clause de sauvegarde a largement contribué au succès de la libre circulation des personnes en votation populaire; nombre de citoyennes et de citoyens n'ont approuvé l'extension de la libre circulation aux pays de l'est qu'en présence de cette réserve. Et aujourd'hui le Conseil fédéral refuse d'agir. Ce manquement à la parole gouvernementale réjouit bien sûr les eurofanatiques…
L'application de la clause de sauvegarde aurait au moins une valeur symbolique et montrerait que le Conseil fédéral prend au sérieux son propre peuple et respecte la parole donnée. Ou alors faut-il définitivement admettre l'existence d'un "plan secret" visant à faire entrer la Suisse dans l'UE?
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