Italie.
30/05/2009
En Italie, la campagne électorale tourne essentiellement autour des relations entre Silvio Berlusconi et une jeune femme (Noemi).
Ignazio La Russa, ministre de la Défense (membre du Peuple de la Liberté, le parti de Silvio Berlusconi, et ancien membre de l'Alliance Nationale), déclare dans Il Giornale :
« Nous sommes un gouvernement des faits ; l’élection nous récompensera » : « Le Financial Times éprouve un plaisir viscéral à cette habitude éculée de critiquer l’Italie. Les journalistes étrangers soutiennent ce qui reste de l’Internationale. La gauche n’a plus qu’à se rabattre sur les ragots. Pour les européennes, les Italiens nous feront confiance car nous avons retrouvé une certaine éthique : le gouvernement assume désormais ses responsabilités, à Naples comme dans l’Aquila, sans oublier les mesures anti-crise. Nous ne déléguons pas et nous engageons de manière directe, notamment sur l’immigration et la sécurité. Nous mettrons jusqu’à 4000 soldats en patrouille dans les villes. La création du PdL est achevée : sur l’immigration et la sécurité, l’entente est absolue. Concernant l’immigration, nous regrettons l’absence de l’Europe : on souhaite qu’elle se concentre sur le contrôle des flux. L’Italie peut être multiraciale, mais non sans règles. A propos des réformes, nous préparons la ‘dévolution’ : réduction des parlementaires, plus de pouvoir à l’exécutif, plus de poids pour les citoyens. La gauche a voté contre cette réforme. Concernant la Sicile, je pense que Lombardo fait tout pour passer la barre des 4% aux européennes. »
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