Italie, dernières nouvelles politiques.
29/04/2009
Berlusconi votera « oui » lors du référendum de juin.
En visite à Varsovie, il a déclaré, hier, qu’il voterait « oui » au référendum pour la réforme du mode de scrutin : « la réponse à un référendum qui donne la prime au parti le plus fort est évidente, comment pourrais-je voter non ? la réponse est dans la question : je voterai oui, bien sûr ; on ne peut pas être masochiste ». Il ne craint pas la réaction, probablement négative, de la Ligue du nord : « si j’étais à leur place, je ne serais pas content ». En bref, Silvio Berlusconi se sent « libéré » de tout chantage ou conditionnement. (Extrait d’Augusto Minzolini, La Stampa).
Voici les déclarations de l'ancien numéro deux de l’ancien parti Alliance nationale qui fait maintenant partie du Peuple de la Liberté de Silvio Berlusconi.
Entretien avec Ignazio La Russa, ministre de la Défense, dans Il Messaggero – « Les clandestins ? il est préférable de les maintenir dans les centres pendant 18 mois » : « Il est possible que, sans l’action de celui-ci, le nombre des débarquements serait double de ce qu’il est. Mais je maintiens qu’il est nécessaire d’instaurer une politique plus forte sur l’immigration. Je condamne la faiblesse du gouvernement sur ce thème et vais encore plus loin que Maroni et la Ligue : il faudrait maintenir les clandestins dans les centres 18 mois, délai maximal permis par l’Europe. Si l’Europe disait que les clandestins doivent rester ‘à vie’, en cas de doute sur leur identité, alors je dirais qu’ils doivent rester à vie. Au PdL, ils ne sont plus que 3 ou 4 à dire qu’il faut limiter à 3 mois la détention dans les centres. Il suffisait de faire un décret pour la mise en liberté de 1000 clandestins ensemble, ce qui aurait permis de les maintenir 30 jours de plus et nous aurait laissé le temps de faire un décret-loi. Ils ne l’ont pas voulu, pensant que Napolitano ne signerait pas. Je pense au contraire qu’il l’aurait fait. Concernant la criminalité urbaine, là où les forces de l’ordre sont présente, on note une baisse de 40% des délits. Il faudrait relancer le ‘modèle’ des patrouilles à pied dans les quartiers à risque : augmenter pendant un an le nombre des militaires aux côtés des forces de l’ordre ne ferait pas de mal. Mais je suis contre l’union de la police et des carabiniers : cela conduirait à un nivellement par le bas. »
La fondation dirigée par Gianfranco Fini, ancien numéro un d’Alliance nationale, lui aussi membre du Peuple de la Liberté de Silvio Berlusconi, président du Parlement et potentiel successeur de Silvio Berlusconi, tient des propos totalements différents :
« Fondation Farefuturo : les frondeurs de la nouvelle droite » (Andrea Garibaldi, Corriere della Sera) : « Attention à Farefuturo, fondation présidée par Gianfranco Fini : elle a l’air d’être une épine subtile mais persistante dans le flanc du PdL. ‘Nous ne sommes pas des ventriloques de Fini’, précise le directeur du magazine web de la fondation, et le directeur scientifique explique : ‘nous souhaitons donner un outil culturel susceptible de permettre aux gens d’aller au delà des triomphes berlusconiens, de penser à long terme’. Fini laisse faire, tout en précisant que Farefuturo ne lui demande pas son aval pour chaque publication. Mais sur le web, 11 portraits de héros de la Résistance ont été publiés pour le 25 avril, un article contre l’obligation de dénonciation des clandestins par les médecins, un autre contre les rondes dans les villes, un autre encore pour le référendum électoral, peu amène pour la Ligue. Adolfo Urso, vice ministre des activités productives et secrétaire général de Farefuturo, estime qu’une fondation ‘doit aller plus en profondeur que les partis’, cela sert au développement culturel’. »
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