Suisse, UDC : intervenir sévèrement contre les abus dans le droit d'asile et la criminalité étrangère.
15/04/2009
(UDC) Les incitations contreproductives dans la législation suisse sur l'asile et les étrangers, de même que la pratique trop molle concernant l'expulsion d'étrangers criminels doivent être rapidement corrigées. Les projets de révision que le Conseil fédéral a mis en consultation sont trop vagues et n'apportent pas d'amélioration réelle. L'UDC rejette ces semblants de solutions et exige des mesures sévères et praticables. Le principe est pourtant simple: celui qui ne respecte pas nos règles doit quitter le pays!
L'UDC a tenu conférence de presse aujourd'hui à Berne pour présenter ses réponses à la consultation concernant la modification des lois sur l'asile et sur les étrangers ainsi que le contreprojet à l'initiative sur le renvoi. Les modifications proposées ne permettent d'aucune manière de régler les problèmes actuels. Une fois de plus, le Conseil fédéral refuse obstinément de prendre les mesures qui s'imposent. Le gouvernement s'applique en réalité à atténuer toutes les revendications des signataires de l'initiative UDC. Bref, il continue de protéger les criminels et au lieu de préserver les victimes.
C'est une évidence: les négligences ont repris le dessus depuis début 2008 dans le domaine de l'asile. Nonobstant ce constat, les révisions des lois sur l'asile et sur les étrangers sont trop vagues et trop molles pour freiner l'afflux de requérants d'asile en Suisse. Il s'agit en particulier d'éliminer les incitations contreproductives qui profitent aux personnes admises provisoirement (exclusion de l'aide sociale, suppression des allocations pour des enfants vivant à l'étranger, etc.) ainsi que de durcir et d'uniformiser la réglementation des cas de rigueur au niveau des cantons. Le Conseil fédéral doit veiller à ce que les cantons ne se contentent pas de gérer le problème de l'asile, mais qu'ils appliquent enfin dans toute sa rigueur la loi sur l'asile de 2006.
L'UDC rejette catégoriquement le contreprojet à son initiative sur le renvoi des étrangers criminels. Le maintien de la formulation potestative ne change rien à la pratique actuelle. Il est exclu aussi de lier la mesure d'expulsion à la peine prononcée. En effet, la jurisprudence trop lâche des tribunaux empêche dans la plupart des cas l'expulsion de malfaiteurs étrangers. Le Conseil fédéral doit respecter la volonté politique des plus de 210 000 citoyens qui ont signé l'initiative UDC sur le renvoi. Pour sauvegarder effectivement la sécurité de la population, cette initiative doit être soumise rapidement et sans contreprojet au peuple suisse.
Les règles valables dans notre pays doivent être appliquées strictement et les lois doivent être durcies. L'UDC rejette les semblants de solutions proposés par le Conseil fédéral qui préfère reporter la solution des problèmes au lieu de s'y attaquer. Le gouvernement doit enfin prouver qu'il est prêt à combattre les abus dans le domaine de l'asile, à garantir la sécurité des citoyens et à procéder aux réformes légales nécessaires à cet effet. L'UDC tiendra un congrès spécial sur ce thème le 2 mai 2009 à Berne.
Bern, 15 avril 2009
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