Cologne : Pro Köln s'oppose à la construction d'une mosquée géante.
14/04/2009
Article paru dans Synthèse Nationale N°13, de mars - avril 2009.
par Lionel Baland
Cologne, quatrième ville d’Allemagne, compte un million d’habitants. La cité située au bord du Rhin est surtout connue pour son carnaval, sa bière blonde, l’eau de Cologne et sa cathédrale figurant sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle sera aussi, bientôt, célèbre pour sa mosquée géante, flanquée de deux minarets de 55 mètres de haut, qui doit être construite dans le quartier d’Ehrenfeld.
Face à ce projet soutenu par les partis de gauche et du centre, ainsi que par le maire conservateur de Cologne, le parti nationaliste pro Köln organise la résistance à l’islamisation rampante.
La percée politique
Le mouvement de citoyens pro Köln (Pour Cologne) a été fondé le 5 juin 1996 à Cologne-Dünnwald par des habitants de Cologne, indépendants des partis politiques. Parmi les membres fondateurs se trouvent Markus Beisicht. Sven Möller, un jeune entrepreneur, est le président du parti. En 1999, ses activités économiques l’amène à quitter la ville. Judith Wolter lui succède à la tête du mouvement de citoyens. Á cette époque, elle étudie le droit à l’université de Cologne.
Lors de l’élection directe du maire de Cologne par les citoyens en l’an 2000, pro Köln se présente pour la première fois devant les électeurs. Pour ce premier affrontement électoral, le mouvement pro Köln dispose de moyens électoraux modestes. 1000 affiches sont accrochées dans les rues de la ville. Un journal électoral est distribué et le site internet du mouvement www.pro-koeln-online.de est pour la première fois porté à la connaissance du public. Lorsque les résultats du scrutin tombent, ils sont décevants pour pro Köln. Le mouvement de citoyens obtient moins de 0,5%. Le parti a cependant pu accueillir de nouveaux membres et son site Internet est devenu une référence en matière d’informations alternatives sur la politique municipale de la ville de Cologne.
En 2002, la ville de Cologne cherche un terrain pour y construire une grande mosquée. Pro Köln lance, à travers la ville, une pétition contre cette prévision de construction. La récolte de signature est un succès.
En septembre 2003, le parti désigne ses candidats pour les élections communales de 2004. Des tracts sont distribués, des stands d’information sont aménagés, le site internet est également utilisé et, au cours des six semaines précédant le scrutin, une campagne d’affichage massif est organisée.
L’effort n’est pas vain. Lorsque les résultats tombent, pro Köln obtient 4,7% des voix. Le mouvement entre au conseil municipal de Cologne, ainsi que dans les neufs conseils d’arrondissement de la ville. Le groupe d’élus de pro Köln au conseil municipal désigne Judith Wolter comme chef de file du groupe. Markus Beisicht prend la présidence du parti.
Le programme
Le mouvement de citoyens veut rendre Cologne à ses habitants en débarrassant la ville des partis du système, qui l’ont mise en coupe réglée et ne se soucient pas des intérêts des citoyens mais seulement de leurs propres profits. Pro Köln s’oppose à la construction de la grande mosquée, qui va changer le visage et le caractère de Cologne et pauser des problèmes de stationnement et de bruit. La lutte contre la corruption des partis du système est mise en avant, ainsi que le combat contre la drogue et la criminalité. L’entretien et la remise en état des routes, trottoirs et pistes cyclables sont une priorité. Les places de stationnement doivent être gratuites la première heure, puis ensuite payantes, cela afin de promouvoir le commerce et de permettre aux automobilistes de faire des achats dans les commerces du centre de la ville. L’entretien des piscines de la ville d’eau et le développement des infrastructures sportives, des mesures écologiques, la fin des abus en matière d’aide sociale ou de droit d’asile, la promotion de la culture, la promotion des produits locaux, la promotion des petites et moyennes entreprises et des commerces de détail plutôt que des multinationales, l’opposition à la privatisation des hôpitaux de la ville, la formation, la protection des séniors se trouvent également au programme du parti.
De pro Köln à pro NRW
Le 6 février 2007, le mouvement de citoyens pro NRW (Rhénanie du Nord – Westphalie) est fondé à Leverkusen. Le président de pro Köln, l’avocat Markus Beisicht, est désigné président de pro NRW. En Septembre 2007, à Bonn, a lieu le congrès de fondation du parti. Deux cent délégués venus de l’ensemble du Land de Rhénanie du Nord – Westphalie approuvent la conversion du mouvement en un parti régional qui se présentera aux élections municipales de 2009 et aux élections pour le parlement du Land en 2010. Le mouvement s’implante à travers le Land en créant des sections locales et cherche des personnes motivées et compétentes. Le mouvement pro Köln sert de modèle aux implantations locales et le siège de pro NRW est Düsseldorf, capitale du Land.
Et aussi pro Deutschland (Pro Allemagne)
Fondé en janvier 2005, ce mouvement de citoyens réunit des élus et des membres venant d’autres formations politiques patriotiques (l’ancien Parti pour l’offensive de l’Etat de droit de Ronald Schill , les Republikaner, etc…) ainsi que de la droite conservatrice (CDU).
Les élections municipales
Les élections municipales du Land de Rhénanie du Nord – Westphalie doivent avoir lieu le 30 août 2009. Lors de ce scrutin, le maire, le conseil municipal et les conseils de quartier (ou district - Cologne en comprend 9) sont élus par les citoyens. Les maires de quartier sont élus par les conseils de quartier
Le président de pro Köln, l’avocat Markus Beisicht, est le candidat du mouvement au poste de maire de Cologne.
La lutte contre la grande mosquée
En août 2008, le conseil municipal de Cologne donne le feu vert à la construction de la grande mosquée. Les sociaux-démocrates (SPD), les écologistes, les libéraux-centristes (FDP) et l’extrême-gauche (die Linke), ainsi que le maire conservateur de Cologne, Fritz Schramma (CDU), ont voté en faveur de la mosquée. La majorité des élus conservateurs (CDU) et les élus du mouvement patriotique pro-Köln ont voté « non ».
Deux semaines plus tôt, le conseil de quartier d’ Ehrenfeld s’est prononcé en faveur de la mosquée. Le SPD, le FDP, les verts et die Linke ont voté pour. La CDU et pro Köln ont voté contre. Le caractère gigantesque de la construction a poussé les élus conservateurs (CDU) du quartier à s’opposer à la décision du maire de Cologne qui appartient au même parti.
La mosquée de Cologne est prévue pour accueillir 2000 croyants. Elle doit être constituée d’une coupole haute de 35 mètres flanquée de deux minarets hauts de 55 mètres. Le Ditib (Union Turco-islamique), proche du gouvernement turc, finance le projet de 20 millions d’euros. 120.000 musulmans vivent à Cologne.
Le rassemblement du 9 mai 2009
Á l’appel de pro Köln, des patriotes accourent de toute l’Europe pour participer à la croisade contre l’édification de la grande mosquée et pour le respect de la démocratie et de la liberté d’expression.
Un premier rassemblement a eu lieu le 20 septembre 2008 à Cologne. Différents élus et dirigeants de partis patriotiques européens étaient présents. Ils se sont vus agresser par des hordes de militants gauchistes, utilisant la violence pour tenter d’empêcher le bon déroulement du congrès. Face à ces assauts déchainés et au comportement douteux de la police de Cologne qui n’a pas maintenu l’ordre et protégé les élus du peuple, ce congrès n’a pu se dérouler normalement.
Suite à ces événements, le mouvement pro Köln a décidé d’organiser un deuxième rassemblement ce 9 mai 2009. Les représentants de différents partis, ainsi que des députés nationaux et européens originaires de différents pays ont annoncé leur présence.
Le symbole de la résistance
La Cathédrale de Cologne est un symbole. Celui de la chrétienté, de notre culture, de notre civilisation européenne et de nos valeurs. Pouvons-nous accepter qu’à côté de cette cathédrale plusieurs fois centenaire se dresse un autre symbole, celui de l’occupation de notre continent ? Á Cologne, ce 9 mai 2009, les patriotes venus de toute l’Europe répondrons : « non ».
Non à la grande mosquée, non à l’islamisation, non au totalitarisme mou que veulent nous imposer les politiciens des partis du système, qui sont les collabos de l’islamisme.
Personnalités annoncées
Filip Dewinter, dirigeant du groupe parlementaire et député du Vlaams Belang au Parlement flamand (Belgique).
Robert Spieler, délégué général de la Nouvelle Droite Populaire et ancien député (France).
Harald Vilimsky, secrétaire général du FPÖ et député national (Autriche).
Andreas Mölzer, député européen du FPÖ et écrivain (Autriche).
Mario Borghezio, député européen, Ligue du Nord (Italie).
Carl Lang, député européen, Parti de la France (France)
Markus Beisicht, président de pro Köln (Allemagne).
Judith Wolter, chef de file du groupe Pro Köln au conseil municipal de Cologne (Allemagne).
Henry Nitzsche, député fédéral et président de l’Union électorale Travail, Famille, Patrie (Allemagne).
Des représentants, sympathisants et lecteurs de la revue Synthèse nationale seront également présents.
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