Retrait de la demande d'adhésion de la Suisse à l'Union européenne.
17/01/2009
Voici un communiqué de l'UDC :
(UDC) L'intervention parlementaire de l'UDC demandant le retrait de la demande d'adhésion à l'UE sera examinée lundi prochain à la séance de la Commission de politique extérieure du Conseil national (CPE-CN). Les autres partis sont invités à prendre clairement position en faveur de la voie suisse en soutenant cette initiative parlementaire. Faute de quoi ils feront une fois de plus la preuve que la voie bilatérale n'est qu'un prétexte pour préparer l'adhésion à l'UE derrière le dos du peuple.
Les partis du centre-gauche n'ont de mots assez forts dans l'actuelle campagne de votation pour souligner l'importance des accords bilatéraux, seule alternative possible, affirment-ils, à l'adhésion à l'UE. Or, la demande d'adhésion déposée par le Conseil fédéral à Bruxelles est toujours pendante. Et cela bien que ces milieux politiques aient promis au peuple de s'engager sur une voie indépendante et que les citoyens aient clairement confirmé ce choix.
Le retrait immédiat de la demande d'adhésion à l'UE est la conséquence logique de ces décisions. Le crédit de la politique extérieure suisse en dépend. Aussi longtemps que cette demande reste pendante à l'UE, on est forcé de penser que l'adaptation constante de nos règles au droit UE, l'abandon progressif d'avantages concurrentiels et le minage de la démocratie directe servent uniquement à conduire la Suisse dans l'UE par la petite porte. Plusieurs milieux politiques suisses jouant à ce petit jeu et cédant du même coup à tous les chantages de Bruxelles et de Berlin, cette impression ne peut que se renforcer.
En acceptant l'initiative parlementaire déposée par le groupe UDC en faveur du retrait de la demande d'adhésion à l'UE, les autres partis ont une bonne occasion de prouver qu'ils souhaitent sérieusement la poursuite de la voie bilatérale. Il faut redonner aux accords bilatéraux leur sens original qui est celui d'un contreprojet à l'adhésion. Il faut stopper les actions sournoises et traitreuses de ceux qui veulent multiplier les accords bilatéraux dans le seul but de faire avancer la Suisse sur la voie de l'adhésion. Ces milieux vendent à vil prix l'identité suisse et méprisent grossièrement la volonté du peuple. Car les citoyennes et citoyens suisses ont clairement décidé qu'ils ne voulaient pas adhérer à l'UE pour sauvegarder à long terme la liberté et la marge de manœuvre de la Suisse.
La CPE du Conseil national peut prouver lundi qu'elle respecte cette volonté populaire. La décision qu'elle prendra finalement révélera notamment si le PRD et le PDC soutiennent clairement la voie bilatérale sans garder ouverte la petite porte de l'adhésion.
Berne, 17 janvier 2009
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