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03/03/2023

"Soutenons nos agriculteurs."

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Pays-Bas.

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"Soutenons nos agriculteurs."

"Sauvons nos agriculteurs."

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Belgique.

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"Sauvons nos agriculteurs."

"Conserver l'argent liquide. Cela est simplement possible."

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Pays-Bas.

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"Conserver l'argent liquide. Cela est simplement possible. Votez Forum voor Democratie."

Mi Hazánk donné premier parmi les jeunes de 18 à 29 ans.

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Hongrie. Un sondage Coninver donne le Mouvement Notre patrie (Mi Hazánk Mozgalom) de László Toroczkai premier parmi les jeunes de 18 à 29 ans, à 22 %. Le Fidesz est donné à 18 % et le Jobbik à 7 % parmi les personnes de cette tranche d'âge.

(https://coninver.hu/a-biztos-szavazo-18-29-evesek-partval...)

"Le ministre du Kremlin fait l’éloge de Berlusconi et met Meloni dans l’embarras."

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Italie. Revue de presse.

Italie – Le drame du naufrage de migrants à Crotone, et la visite du Chef de l’Etat à la chapelle ardente pour rendre hommage aux victimes, font les gros titres. « Migrants, une enquête est ouverte sur les secours » (Corriere della Sera), « La douleur de l’Italie » (La Repubblica), « Mattarella offre la meilleure image de l’Italie » (La Stampa). « Enquête sur la gestion du Covid : 4 000 morts auraient pu être évités » (Il Messaggero, Il Giornale). « Baisse de l’inflation mais pas sur les produits alimentaires » (Sole 24 Ore), « La rencontre rapide entre Blinken et Lavrov » (La Repubblica). « Entretien de Bruno Le Maire : « l’alliance entre l’Italie et la France est cruciale » » (La Repubblica).

Les JT couvrent essentiellement la visite du Chef de l’Etat Sergio Mattarella à la chapelle ardente en hommage aux victimes du naufrage en Calabre, la rencontre bilatérale entre la Présidente du Conseil G. Meloni et le Premier ministre indien N. Modi, l’entrevue entre Blinken et Lavrov à New Dehli et enfin l’arrestation de la sœur du chef mafieux sicilien Matteo Messina Denaro.

EDITORIAL, Corriere della Sera, F. Sarzanini « Les paroles et les faits » : « C’est le Président de la République S. Mattarella qui a indiqué la voie à suivre après le naufrage de Crotone qui a fait à ce jour 68 victimes : d’abord l’appel à l’UE pour ‘’qu’elle n’abandonne pas l’Italie’’, puis la visite privée aux proches des victimes. Pourtant, face à cette tragédie, le monde politique n’a pas jugé bon de faire une trêve. Au contraire, la propagande a été encore plus féroce. Le ministre Piantedosi (Indépendant) a tenu des propos déplacés et offensifs, tandis que le ministre des Infrastructure Salvini (Ligue) s’est caché derrière la Garde côtière sans expliquer ce qui s’est réellement passé. Personne ne peut penser que le drame des migrants fuyant les guerres et les famines puisse être géré uniquement à travers des décrets sur les flux qui laissent la plupart sans assistance. Il faut sans doute des solutions structurelles passant par l’ouverture de corridors humanitaires, certes, mais cela n’est pas suffisant. Quand G. Meloni demande à l’UE d’intervenir contre le trafic illégal d’êtres humains, elle demande un investissement politique de l’UE et des ressources économiques. Tout le monde, à Bruxelles, doit collaborer avec l’Italie et les autres pays d’entrée. La polémique politique déclenchée par les propos du ministre Piantedosi risque d’anéantir les efforts faits par l’Italie lors de ces dernières années sur la scène internationale. Avant de demander de l’aide à ses partenaires européens, l’Italie doit se montrer à la hauteur de l’enjeu. Et cesser de se comporter comme si nous étions toujours en campagne électorale, en particulièrement sur un dossier aussi sensible que la gestion des flux migratoires. »

SONDAGES, La Repubblica, d’A. Noto, « Les journées noires du gouvernement, popularité en berne pour Piantedosi et Valditara » : « Février a été un mois difficile pour le gouvernement italien, entre mesures peu populaires auprès des ménages et des entreprises, la réouverture du débat sur la menace fasciste et la tragédie de Cutro pour laquelle on compte encore les naufragés décédés. L’attention des électeurs italiens pour l’action du gouvernement a été forte, peut-être même plus que lors de la préparation de la loi de finances. La cote de popularité des ministres qui se sont retrouvés au cœur des débats et de l’actualité s’en ressent. Le ministre le plus populaire de l’exécutif de Giorgia Meloni est Francesco Lollobrigida (Frères d'Italie), ministre des politiques alimentaires, agricoles et forestières, dont la popularité est stable, à 45%. En deuxième position, Gennaro Sangiuliano (ministre de la culture, Indépendant et autrefois MSI) et Raffaele Fitto (chargé des affaires européennes, Frères d'Italie) arrivent ex-aequo avec 41% de confiance, en hausse de 2 points. Le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant) semble en revanche touché par la tragédie de Cupro et ses propos sur l’inconscience des migrants, et perd 4 points de popularité ce mois-ci. Or pour une majorité d’Italiens (56%) le drame de dimanche dernier est principalement dû à un manquement dans la chaîne des secours, une opinion particulièrement diffuse également parmi les électeurs de Forza Italia (57%). Le ministre de l’Education Giuseppe Valditara (Ligue, autrefois Alliance Nationale) perd 4 points de popularité et arrive avant-dernier du classement des ministres de Meloni, suite notamment à sa prise de position contre la proviseure qui avait voulu sensibiliser dans une lettre ses élèves sur les dérives fascistes. 44% des Italiens se sentent plus proches de la position de la proviseure, contre 26% approuvant les propos du ministre. De façon générale, l’opposition de l’opinion sur l’envoi d’armes à l’Ukraine se consolide (46% contre 32%) alors que la proposition de salaire minimum est plébiscitée à 71%. Enfin, il est encore tôt pour évaluer l’impact des primaires du Parti démocrate sur les dynamiques électorales. Il semble toutefois que la nouvelle secrétaire Elly Schlein suscite l’attrait chez les déçus du PD et qui s’étaient davantage tournés vers le M5S dernièrement. Le PD gagne 3% dans les sondages alors que le M5S recule de 2,5 points. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « Le ‘’partenariat stratégique’’, des géants italiens comme ENEL et Leonardo à l’entente sur l’école de yoga » : « Les relations entre l’Italie et l’Inde ont fait un double-pas en avant : concernant la culture, et concernant l’industrie et les relations commerciales. Ces relations étaient restées congelées jusqu’à il y a peu, notamment à cause de la crise des hélicoptères de Finmeccanica décommandés par l’Inde et suite à la controverse autour du navire pétrolier italien Enrica Lexie et l’arrestation par les indiens de deux membres de la Marine italienne. Aujourd’hui les deux pays, amis, se promettent de collaborer aux niveaux scientifique, universitaire, industriel, de la recherche d’avant-garde et dans le délicat secteur de la défense. 600 entreprises italiennes sont présentes en Inde, mais leur nombre et leur chiffre d’affaires pourraient considérablement augmenter. Sur le plan militaire, des entraînements conjoints entre les armées des deux pays ont été programmés. Giorgia Meloni rend visite à Narenda Modi alors que l’Inde vient de déclarer sa volonté d’investir 200 milliards d’euros dans l’achat et la production d’armement. Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, et son homologue indien doivent se rencontrer sous peu afin de donner plus de substance à l’accord signé hier. Giorgia Meloni recueille ainsi les fruits d’un intense travail diplomatique mené au cours de ces derniers mois, coordonné par la Présidence du Conseil et l’Ambassade d’Italie en Inde. Le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani (Forza Italia) et le ministre indien du commerce se sont réunis en présence d’entreprises italiennes de premier rang comme Enel, Piaggio, Telecom Sparkle, Italferr, Leonardo, Cassa Depositi e Prestiti, Maire Tecnimont, Stellantis, Fincantieri, Marelli, et la liste continue… Avec les représentants du gouvernement et des entreprises locales, ils discutent de l’offre et de la demande. Les Indiens veulent coopérer avec l’Italie dans le secteur de l’hydrogène (notamment pour la production d’acier, domaine dans lequel l’Inde est un leader mondial), sur les questions climatiques, et la coopération industrielle. On note également l’adhésion de l’Italie à l’indo-Pacific Oceans Initiative en matière de sciences et de technologie, une déclaration d’intentions sur la migration et la mobilité, l’annonce du lancement de l’Italy-India startup bridge, l’engagement en vue d’accords universitaires et autour d’écoles de yoga. Autant d’éléments relevant de ce fameux tournant qu’invoquent les deux gouvernements. »

ARTICLE, La Repubblica, E. Mauria « Le ministre du Kremlin fait l’éloge de Berlusconi et met Meloni dans l’embarras » : « Au moment où Meloni rentre de sa rencontre avec Modi, le ministre russe Lavrov tient une conférence de presse en marge du G20. A cette occasion, il renforce les liens entre Moscou et Arcore, (la résidence milanaise de Silvio Berlusconi). Lavrov félicite le Cavaliere, le qualifiant de ‘’leader raisonnable, qui n’alimente pas les tensions’’. Un témoignage d’estime qui fait suite aux questions posées par trois journalistes italiens. ‘’Berlusconi comprend la nécessité de résoudre les problèmes dont notre vie dépend’’. Lavrov explique ainsi la vision russe de la guerre, alimentant la propagande de Poutine. C’est une nouvelle occasion d’embarras pour Meloni, l’ami du Tzar étant parmi les principales figures de son gouvernement. L’entente entre Berlusconi et la Russie est une ombre qui l’accompagne sans cesse, y compris en Inde.  La polémique sur l’attaque du Cavaliere au président Zelensky venait juste de s’estomper. Comme si cela ne suffisait pas, Lavrov salue la posture du gouvernement indien, qui n’a pas voté la résolution de l’ONU condamnant l’invasion russe de l’Ukraine. Or, pendant son entrevue avec Modi, Meloni avait eu des mots cléments à l’encontre du leader indien. La Présidente du Conseil comprend tout de suite la nécessité de réaffirmer, devant les dirigeants de la planète réunis pour le G20, la position atlantiste de l’Italie. Dans son allocution lors de la conférence internationale « Raisina Dialogue », elle a rappelé que l’agression de la Russie en Ukraine représentait une violation de l’intégrité territoriale d’une nation. Nouvelle tentative pour rétablir le cap. Le poids des divergences internes au sein de la majorité pèse toujours sur Meloni, même à New Dehli. »

ENTRETIEN, Il Foglio, de Maurizio Gasparri, sénateur de Forza Italia « Chère Meloni, sur l’Ukraine tu devrais suivre les conseils de Berlusconi et de Prodi » : « ‘’Sur la guerre en Ukraine, Prodi et Berlusconi partagent les mêmes inquiétudes. Prodi a en effet déclaré lors d’un entretien au Corriere que Biden aurait dû se rendre à Bruxelles, après l’étape à Varsovie. Or, Biden a rencontré à Varsovie les pays de l’Est européens qui, pour avoir été sous le joug de Moscou pendant des décennies, sont plus sensibles à la situation et plus méfiants à l’égard de la Russie. Le reste de l’Europe, en revanche, l’a ignoré. Prodi et Berlusconi partagent la crainte d’une escalade des tensions. J’en ai parlé à Berlusconi et lui ai envoyé une copie de l’entretien en question. J’ai également eu l’occasion d’échanger avec Prodi qui m’a dit ‘’il faut faire attention à ce qu’il n’y ait pas d’incidents’’. Pour ma part, j’ajouterais que plus il y a d’avions de guerre dans le ciel, plus ce risque augmente. Le Ministre Tajani aussi, qui suit avec loyauté la ligne de Meloni, exprime ses perplexités [sur l’envoi d’avions] et a soulevé cette question ‘’qui formera ensuite les Ukrainiens pour les piloter?’’. Je sais bien que c’est une demande explicite de Kiev. Zelensky est le chef d’un pays agressé et je comprends son point de vue. Nous devons défendre la cause des Ukrainiens, tout en faisant très attention. Jusque-là, il n’y a pas eu de combats entre aériens mais la présence de ces avions augmente les risques de dérapages. Sur ce point, la communauté internationale doit bien réfléchir. Quant aux propos de Lavrov sur Berlusconi, Lavrov est dans son rôle, il joue les méchants. Mais il n’est pas complètement irresponsable. Il a parlé à Blinken et c’une bonne chose, car il faut trouver au plus vite une solution diplomatique à ce conflit. L’autre jour, j’ai regardé à la télévision le discours de Poutine devant la Douma et le discours de Biden à Varsovie : la rhétorique de ces deux discours était effroyable, c’était une rhétorique de guerre. Si nous ajoutons à ces joutes verbales les avions et quelques armes supplémentaires, nous serons proches de la troisième guerre mondiale. Si le conflit dégénère, les limites [du périmètre de guerre] sont très fragiles.’’ »

ARTICLE, Corriere della Sera, G. Sarcina, « G20, la Chine assure les arrières de Poutine. Blinken voit Lavrov « vous devez négocier » - La Chine épaule une nouvelle fois la Russie et ne signe pas la demande du G20 de cesser l’agression Ukrainienne : « À New-Delhi, le Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, a accepté une entrevue avec le secrétaire d’État des États-Unis, Anthony Blinken. L’échange entre les deux interlocuteurs, qui n’avaient pas dialogué depuis le 24 février 2022, a duré une dizaine de minutes. Dans son compte-rendu, Blinken signale avoir averti son homologue de « continuer à soutenir la résistance ukrainienne aussi longtemps qu’il le sera nécessaire » ainsi que lui avoir demandé de « mettre fin à cette guerre et de s’engager dans un échange diplomatique pour conduire à une paix stable et durable ». Par ailleurs, Blinken aurait également invité Lavrov à revenir sur sa décision de suspendre le traité de désarmement nucléaire New Start, avant d’évoquer une « proposition sérieuse » dans le but d'obtenir la libération de Paul Whelan, ex-marine détenu en Russie. La porte-parole du ministre russe a commenté : « Lavrov a répondu à sa manière ». Ce qui se traduirait par : notre position ne change pas. Avant cet échange, Lavrov avait discuté avec son homologue chinois. Leur document final accuse notamment les pays occidentaux d'avoir recours au "chantage" et aux "menaces" pour imposer leurs points de vues. À l’occasion de la conférence de presse finale, le ministre russe a également déclaré, au sujet de Berlusconi : « C’est un homme raisonnable qui n’essaie pas de tout peindre en noir et blanc, n’essaie pas d’intensifier les tensions dans le monde sous le slogan de la lutte de la démocratie contre l’autocratie ». L’Inde, qui s’était abstenue de voter en février dernier sur la condamnation de la Russie dans l’invasion ukrainienne, a préparé un texte faisant référence au conflit et validé de tous, excepté des Russes et Chinois. Enfin, à l’occasion de la visite du président biélorusse à Pékin, les deux pays ont diffusé un communiqué indiquant que « la Chine et la Biélorussie expriment un intérêt extrême à l’instauration d’une possible paix en Ukraine ».

ENTRETIEN, La Repubblica, de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie « Notre alliance est cruciale, Rome et Paris doivent travailler ensemble » : « ‘’Nous voulons et nous devons avancer ensemble’’ dit le ministre de l’Economie Bruno Le Maire qui arrive aujourd’hui à Rome pour rencontrer ses homologues Giancarlo Giorgetti et Adolfo Urso. Après les dernières polémiques entre l’Italie et la France, Le Maire – un des hommes clés de l’exécutif français – exprime clairement la volonté d’aplanir les désaccords en renforçant la relation bilatérale, à commencer par la nécessité, explique le ministre à Repubblica, de ‘’trouver une position commune sur la réponse à l’Inflation Reduction Act de Biden et sur la manière de construire une politique européenne industrielle souveraine’’.

(Traduction : ambassade de France à Rome)