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17/04/2018

Législatif du Canton de Genève : recul électoral des patriotes.

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Suisse. Canton de Genève. Lors des élections pour le législatif du Canton (Grand  Conseil composé de 100 membres), l’UDC a obtenu 8 sièges (soit -3). Le MCG a obtenu 11 sièges (soit -9). Genève en Marche n’a pas obtenu d’élu avec 4,1% des voix. Ayant raté son pari, le parti a annoncé sa dissolution et sa figure de proue Eric Stauffer son retrait de la vie politique.

(https://www.ge.ch/elections/20180415/GC/)

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Eric Stauffer se retire de la politique

"D’ici 24 heures un pré-mandat ou un explorateur à partir du centre droit."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement-Consultations au Quirinal : – Unes : « Le Quirinal vers un choix » - ‘’D’ici 24 heures un pré-mandat ou un explorateur à partir du centre droit’’ (Corriere della Sera), « Gouvernement, proche d’un pré-mandat. Mattarella : appel au réalisme » (Il Messaggero), « Di Maio, ultimatum à Salvini » - ‘’Encore quelques jours et je change d’interlocuteur’’ (Il Mattino).

Syrie : – Unes : « Syrie, France et USA déjà divisés. Di Maio : ‘’Salvini irresponsable’’ » - ‘’Trump dément Macron et annonce une démobilisation’’ (La Repubblica), « La Ligue : ‘’stop aux sanctions à la Russie’’ » - ‘’Le leader 5 Etoiles freine’’ (La Stampa), « Douma, accès refusé aux inspecteurs » (Il Messaggero).

EDITORIAL Corriere della Sera A. Panebianco « Alliances (et destin) d’un pays » : « La primauté de la politique étrangère a remodelé les divisions politiques en Italie. Comme elle est en train de le faire dans plusieurs pays européens. La dichotomie droite-gauche a été remplacée par celle qui voit d’un côté les partisans d’une ‘’fermeture’’ envers le monde extérieur (protectionnisme, sentiment anti-européen etc.) et de l’autre, les partisans d’une société ouverte. Les premiers subissent une attraction d’une puissance autoritaire comme la Russie, les autres veulent maintenir l’ancrage occidental. Cette nouvelle division rend une alliance de gouvernement entre les 5 Etoiles et la Ligue possible et naturelle. Tôt ou tard, cela poussera les partis éparpillés des défenseurs de la société ouverte, battus dans cette campagne électorale, à s’agréger. Pour contre-attaquer ». 

ARTICLE, La Stampa « Sanctions contre la Russie, l’Europe se divise et l’Italie se retranche derrière le front du ‘’non’’ » : « A ce stade, l’Italie fait partie des pays qui freinent sur les sanctions. La position des deux derniers gouvernements (Renzi et Gentiloni) a toujours suivi la ligne de la prudence. Rome avait demandé et obtenu d’éviter un renouvellement automatique. Pour le renouvellement, il faut l’unanimité. Même si l’Italie continue à être sceptique, elle s’est toujours alignée sur ses partenaires européens. Hier, l’UE s’est limitée à affirmer son ‘’unité’’ autours à 5 principes, parmi lesquels le respect des accords de Minsk et continuer le dialogue avec la Russie, sans décider donc de sanctions ultérieures. »

RETROSCENA (coulisses) La Stampa P. Mastrolilli « L’ancien conseiller d’Obama : ‘’Si Rome devait sortir de l’embargo à Moscou, ce serait un désastre pour l’UE’’ » : « A Washington il y a une entente bipartisane entre Républicains et Démocrates sur l’approche à l’égard du Kremlin. Les Etats-Unis comprennent très bien les répercussions des sanctions à la Russie sur l’Italie et sont disposés à faire leur possible pour les alléger. Or, un ancien conseiller d’Obama, Michael Carpenter, ajoute ‘’si la nouvelle coalition de gouvernement en Italie devait éliminer les sanctions à la Russie, cela serait désastreux pour l’unité européenne et encouragerait Poutine à interférer davantage sur les élections futures, en soutien des partis populistes et nationalistes’’ ».

ENTRETIEN, La Stampa, de Lorenzo Fontana, vice-président de la Chambre et vice-secrétaire de la Ligue « Il faut abolir les sanctions contre la Russie, cela nous coûte un milliard par an » : « ‘’C’est une décision qu’il faut prendre sur la table européenne, mais il faudra y aller convaincus et déterminés. Les sanctions n’ont pas eu d’effets. En revanche, elles ont fait du mal à nos entreprises. Trump dit ‘’America first’’ ; nous, nous disons ‘’ l’Italie d’abord’’. Nous avons subi trop longtemps, dans les institutions européennes, la sujétion de l’Allemagne et de la France. Nos positions sont en train de se répandre en Europe’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)