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06/04/2018

Thierry Baudet à propos du Brexit.

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Pays-Bas. Le dirigeant du Forum voor Democratie Thierry Baudet déclare à la presse britannique à propos du Brexit : « Le gouvernement néerlandais doit maintenant s’engager en faveur des intérêts commerciaux de nos entreprises et ne pas participer à l’expédition punitive du négociateur de l’Union Européenne [Michel] Barnier. »

"Un gouvernement M5S-Ligue en vue, Berlusconi mis de côté."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement-Consultations au Quirinal : – Unes : « Mattarella : ‘’pas d’entente, il faut du temps’’ » - ‘’Le président annonce d’autres consultations’’ (Corriere della Sera), « Un gouvernement M5S-Ligue en vue, Berlusconi mis de côté » (La Repubblica), « Di Maio divise le centre droit, la Ligue attaque Berlusconi » (La Stampa), « Mattarella demande plus de temps, querelles au sein du centre droit sur le M5S » (Il Messaggero), « Le centre droit se divise au Quirinal » (Il Mattino).

ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Mattarella donne du temps aux partis » : « Il y a un besoin de davantage de temps, puisqu’il est exclu que le Chef de l’Etat puisse donner son accord à des élections avant l’été. Jusqu’au bout, il laissera les partis tenter de former un gouvernement. Quitte à ouvrir la voie à un exécutif de court terme. Parmi les autres options, la possibilité que Mattarella confie un mandat exploratoire au président du Sénat ou de la Chambre ».

ARTICLE Corriere della Sera D. Martirano « Salvini et Berlusconi de plus en plus distants » : « La question d’une alliance entre le centre droit et le M5S marque encore plus la fracture déjà existante entre Forza Italia et la Ligue. Le stratège de la Ligue, Giorgetti, a dit hier soir que Berlusconi avait tort d’exclure du gouvernement le M5S, le parti choisi par 32% des électeurs ».

ARTICLE, La Stampa, A. La Mattina-A. Mattioli, « Salvini et Berlusconi à couteaux tirés. Le chef de la Ligue : ainsi Silvio est hors-jeu. S. Berlusconi ne veut pas se faire humilier et craint que Salvini n’ait en poche un accord prévu avec le M5S qui le mette à l’écart ».

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco : « PD divisé sur la proposition du M5S. Renzi : ‘’ On ne traite pas ‘’. Sommet contre Martina » : « Le PD, surtout le courant de Matteo Renzi, est divisé sur la proposition du M5S pour un possible accord et a décidé de rester un parti d’opposition. Tous les collaborateurs de Renzi utilisent des tons très durs à l’égard de l’actuel secrétaire du parti, Maurizio Martina, en le considérant incapable de maintenir la ligne politique décidée par la direction. Ils ont, à ce propos, organisé un sommet pour le faire démissionner. La réaction de Calenda, ministre sortant du développement économique, est très dure : ‘’ Avec cette façon d’agir et ces contradictions internes, nous allons couler en deux mois ‘’ ».

ENTRETIEN de Roberta Pinotti, ministre sortante de la Défense : « ‘’ Si nous laissons le PD dans les mains des fans, c’est fini. C’est une erreur d’imiter Macron ’’ » (La Repubblica) : « ‘‘ Après un résultat électoral négatif, il faut absolument réfléchir, faire une analyse précise et aller jusqu’au bout. Faire du PD une sorte de parti comme ’’ En Marche’’ de Macron est une erreur, l’initiative du président est née dans le contexte français qui est complètement différent. Chez nous il y a le PD, dont nous devons être fiers ‘’ ».

ENTRETIEN de Davide Casaleggio, président de l’Association Rousseau et fils du cofondateur du M5S « Ligue ou PD ? La droite et la gauche n’existent plus » (Sole 24 Ore): « ‘’Je ne vois pas de raisons pour renoncer à voir Di Maio président du Conseil. Le contrat de gouvernement proposé à la Ligue ou au PD ? Bien, car la droite et la gauche n’existent plus. La plateforme Rousseau est un modèle que le monde entier nous envie. Les parlementaires dans les listes plurinominales ont été choisis par les inscrits avec des élections en ligne sur Rousseau’’ ». 

ARTICLE Sole 24 Ore C. Fotina « Feu vert de la Ligue et du M5S pour l’italianité » : « L’entrée de la Caisse d’Epargne dans Telecom a été permise après une réunion gouvernementale et de conversations par le biais d’‘’ambassadeurs’’ entre les gagnants des élections politiques et l’entreprise publique. L’enjeu n’était pas seulement l’italianité de l’infrastructure de télécommunications, limitant les Français de Vivendi, mais aussi la création d’une société unique des réseaux mettant en synergie les investissements de Tim et Open Fiber ».

(Italie : revue de presse)