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24/10/2017

Séance inaugurale houleuse au Parlement allemand.

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Allemagne. Lors de la séquence inaugurale du Parlement de ce 24 octobre 2017, le candidat au poste de vice-président qui revient à l’AfD Albrecht Glaser n’a pas été élu, après trois tours de scrutin, à ce poste car de nombreux députés d’autres partis n’ont pas voté pour lui. Ces derniers lui reprochent ses positions sur l’islam. Lors d’une autre séance, l’AfD pourra présenter un autre candidat pour ce poste ou une nouvelle fois Albrecht Glaser.

De plus, l'AfD a dénoncé la modification survenue en juin 2017 en vue d'éviter qu'un membre de l'AfD ne préside le Parlement lors de la séance inaugurale.

Le quotidien La Croix rapporte :

Le député [AfD] Bernd Baumann a ainsi critiqué « les manœuvres » de la précédente assemblée à l’encontre de sa formation. En juin, le Bundestag a en effet modifié le règlement intérieur qui prévoyait que le député le plus âgé dirige cette séance inaugurale.

Cette règle aurait permis à l’AfD de diriger la séance de ce mardi. Bernd Baumann a rappelé que cette tradition, mise en place en 1848, n’a été modifiée qu’une seule fois, en 1933, par Hermann Göring, membre du parti nazi, « pour exclure ses opposants politiques ». Ces mots ont soulevé un tollé dans l’hémicycle. « Que vous vous compariez aux victimes de Göring, alors là, vous vous surpassez dans le manque de goût » a lancé quelques minutes plus tard le député du parti libéral FDP, Marco Buschmann.

L'AfD siège au Parlement allemand.

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Allemagne. Ce 24 octobre 2017, un parti patriotique siège, pour la première fois depuis 1961, au sein du Parlement allemand.

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Alice Weidel et Alexander Gauland

"La Vénétie renchérit : "l’autonomie ne suffit pas"."

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Italie. Revue de presse.

Référendum en Vénétie et Lombardie pour plus d’autonomie : UNES « Zaia : ‘’Statut spécial pour la Vénétie’’ » (Corriere della Sera), « Vénétie, la sécession douce sans issue » (La Repubblica), « Le défi de Zaia au gouvernement » (La Stampa), « Test de sécession camouflée » (Il Messaggero), « Autonomie, la Vénétie augmente l’enjeu » (Il Mattino).

EDITORIAL, Il Messaggero G. Viesti « La dérive nordiste à la sauce catalane » : « Sur le plan juridique, il ne se passera plus rien. Les deux régions auraient déjà pu activer le processus pour obtenir davantage de compétences avec l’ouverture d’une négociation avec le gouvernement. Et c’est ce qu’elles vont faire, fortes du score électoral. Mais le grand bluff des promoteurs du référendum se trouve là : davantage d’autonomie ne signifie pas plus de ressources pour la collectivité régionale et les thématiques soulevées ne sont pas régionales mais nationaleset il faudrait sur ces dernières que le Parlement se prononce à la majorité absolue, notamment sur le ‘’statut spécial’’ qui nécessite une modification de la Constitution ».

COMMENTAIRE La Stampa, F. Camo  « Si la capitale devenait un ennemi » : « Rome pour les Lombards est une autre capitale, la capitale d’un Etat rival. Pour les Vénitiens c’est la capitale d’un Etat ennemi.  Au temps de Bossi, Rome était une voleuse, c’est-à-dire qu’elle volait à la Vénétie pour donner au Sud. Maintenant Rome est la capitale des taxes. La haine envers Rome est l’élément qui fait émerger l’identité de l’homme Vénitien, qui se manifeste surtout comme une identité économique et fiscale ».

ARTICLE, Corriere della Sera A. Senesi « La Vénétie renchérit ‘’l’autonomie ne suffit pas’’ » : « Les premières réactions du gouvernement sur ce thème ne sont guère accommodantes. Selon le Secrétaire d’Etat Bressa, [les propos du président Zaia] ont le goût de la provocation ‘’la demande de statut spécial est irrecevable pour le gouvernement, cela relève de la compétence du Parlement’’. La région Lombarde, elle, choisira une stratégie plus diplomatique, celle de du régionalisme différencié (prévu par l’article 116 de la Constitution) avec de nouvelles compétences et de nouveaux fonds ».

ENTRETIEN de Roberto Maroni (Ligue du Nord), président de la Région Lombardie : « Maroni rejette Zaia : ‘’Il se trompe à demander l’autonomie spéciale’’ » (La Repubblica) : « ‘La proposition de Luca Zaia m’a un peu surpris, elle a été présentée à mon insu. Je suis pour un dialogue avec le président du Conseil tandis que le président de la Vénétie a présenté au gouvernement une proposition de statut spécial qui est difficile à accepter pour le gouvernement parce qu’il s’agit d’une compétence du Parlement. Je souhaite demander pour la Lombardie le statut de région ‘’spéciale’’, qui est différent du ‘’statut spécial’’, dans le but d’obtenir plus d’argent mais dans le cadre de l’unité nationale ‘’ ».

ENTRETIEN de Giovanni Toti (Forza Italia), président de la Région Ligurie : « Référendum en Ligurie aussi, statut spécial pour chaque région » (Il Messaggero) : « ‘‘ Il faudrait changer la Constitution dans la prochaine législature et présenter la proposition de ‘’statut spécial’’ pour toutes les régions italiennes ‘’ ».

ARTICLE Il Mattino, A. Tristano « Caldoro : Maintenant le Sud doit réagir. Comme ceci le pays risque de se briser. L’ancien président de la Région : référendum aussi dans le Mezzogiorno, il faut l’équité » : « "La Ligue du Nord a bien fait de défendre les intérêts territoriales de son électorat, mais de cette manière,  le centre de gravité de la décision risque de se déplacer vers le Nord, et ceci nous ne pouvons pas le tolérer " affirme l’ancien président de la région de Campanie, Stefano Caldoro (Forza Italia) ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)