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21/10/2014

Discours de Heinz-Christian Strache sur la neutralité de l'Autriche.

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Autriche. Ce mardi 21 octobre 2014, le président du FPÖ Heinz-Christian Strache a tenu un discours au Palais Auersperg à Vienne au sein duquel il a mis en avant le fait que la neutralité et la souveraineté sont des idées jumelles. La seule vraie souveraineté ne peut exister, selon-lui, qui si la neutralité de l’Autriche est préservée. HC Strache estime que le gouvernement actuel réunissant les sociaux-démocrates et les conservateurs met en danger la neutralité et la souveraineté du pays (notamment par rapport à la question ukrainienne) par sa politique qui relève de l’amateurisme et de l’irresponsabilité.

Heinz-Christian Strache a rendu hommage à l’ancien chancelier socialiste SPÖ Bruno Kreisky qui s’est, selon HC Strache, toujours conformé à la neutralité imposée à l’Autriche en 1955, alors que son successeur l’actuel chancelier social-démocrate SPÖ Werner Faymann conduit une politique qui menace la souveraineté et la neutralité du pays. [Le SPÖ s’est dénommé socialiste jusqu’à la chute du communisme en Europe de l’Est puis a changé sa dénomination en social-démocrate].

Le président du FPÖ estime que le neutralité est un des thèmes centraux du FPÖ et que son parti a le devoir, en tant que force patriotique, de préserver la neutralité et la souveraineté du pays, notamment face au centralisme de l’Union Européenne. 

HC Strache a déclaré que l’Autriche doit donner en matière d’asile la priorité aux chrétiens persécutés et que l’Autriche doit accueillir un nombre restreint de réfugiés. Il dénonce le fait que les États-Unis qui provoquent des conflits n’accueillent pas de réfugiés en provenance des zones touchées par ces guerres.

[Les députés autrichiens ont accepté la neutralité de l'Autriche le 26 octobre 1955.]

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Heinz-Christian Strache

Filip Dewinter en Syrie et au Liban.

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Belgique. Flandre. L’homme fort du Vlaams Belang Filip Dewinter s’est rendu à Damas en Syrie et à Beyrouth au Liban. Il est revenu de ce voyage ce samedi 18 octobre 2014. En Syrie, il a rencontré le ministre de l’information et celui des affaires étrangères ainsi que des dirigeants religieux importants. 

Selon les autorités syriennes, trois djihadistes belges (deux francophones et un néerlandophone) sont en prison dans ce pays et risquent 25 ans de prison pour « terrorisme ».  

Filip Dewinter estime que la situation s’est améliorée en Syrie depuis son voyage précédent qui s’est déroulé en été : « Il n’y a plus d’attentats à la bombe et de barrages routiers tous les demi-kilomètres. » Filip Dewinter, qui a participé au cours de son séjour au Proche-Orient à une conférence à propos du combat contre l’État Islamique d’Irak et du Levant, estime que la population syrienne est derrière le président Assad parce qu’elle est consciente du fait que le combat contre l’État Islamique d’Irak et du Levant est une question de vie et de mort.

Beppe Grillo : "Les clandestins ? Qu’ils rentrent chez eux."

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Italie. Revue de presse. 

COMMENTAIRE, La Stampa M. Sorgi « Italicum, Matteo ouvre un double front » : « En réalité Matteo Renzi a ouvert, ou plutôt rouvert un front intérieur et extérieur. Une loi majoritaire à deux tours avec une prime pour le parti gagnant (au lieu de la prime à la coalition qui figure dans la loi électorale votée par la Chambre des députés). Il s’agirait d’un tournant présidentiel, outre que majoritaire. Logique que cela ne plaise pas à la minorité du parti démocrate. Et il n’est pas sûr que cela plaise à Berlusconi, vu  les résistances de ce dernier. Mais à quel point ces résistances seront-elles fortes, puisque Berlusconi finit par ne jamais décevoir Renzi et vu qu’il est de plus en plus déçu par son propre parti Forza Italia, abandonné à un affrontement entre courants infini et sans remède ? » 

UNE, « Expulsion des dissidents et ‘non’ de Grillo sur les migrants » (Corriere), « Expulsion et rebelles, révolte au sein du Mouvement 5 étoiles » (Repubblica) 

ARTICLE, Repubblica « Grillo chasse les militants qui demandent plus de démocratie. ‘’Les clandestins ? Qu’ils rentrent chez eux’’» : « Gillo expulse – sans procès ni votation sur le web – les quatre dissidents qui avaient occupé l’estrade du Circo Massimo. Leur faute ? Ils avaient demandé plus de transparence sur le site Internet et sur le rôle de la Casaleggio&Co. Avec un tournant décis à droite, l’ancien comique de Gênes fait face aux difficultés au parlement européen et ouvre les bras, avec Farage, aux sulfureux Polonais Iwaszkiewicz. Enfin, les tons de Grillo sur l’immigration font concurrence à la Ligue du Nord ».

COMMENTAIRE, Sole « A Kobané on comprend comment marche le monde » : « Le message d’Ankara aux Kurdes est le suivant : faites-vous tuer par le Califat mais n’espérez rien, ni autonomie ni indépendance. La Turquie a comme objectif la chute d’Assad et de contenir les Kurdes, pas celui d’éliminer l’Etat islamique » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)