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21/08/2014

La Flandre en route vers le modèle bavarois.

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Belgique. Le parti national-centriste flamand N-VA, dirigé par Bart De Wever, entend désormais grignoter la Belgique de l’intérieur. Alors que le parti dirige, au sein de coalitions réunissant la N-VA, les sociaux-chrétiens et les libéraux [de droite], Anvers (Antwerpen) et la Flandre ; les négociations en vue de former un gouvernement belge incluant ces trois partis néerlandophones et les libéraux francophones [de centre-droit] progressent. Le Premier ministre belge devrait être un social-chrétien flamand (CD&V), mais le vrai maître de ce gouvernement sera la N-VA. Cette dernière a le mérite d’avoir chassé du pouvoir à Anvers, en Flandre et [bientôt] au sein du gouvernement belge les socialistes du pouvoir et d’avoir constitué des coalitions sans avoir recours à des partis de gauche (comme les écologistes).

Bart De Wever, c’est l’opposé du nationalisme flamand folklorique avec des drapeaux et des défilés. Bart De Wever et la N-VA offrent une vision de société, celle de créer une « Bavière flamande » : conservatrice et patriotique pour sa région. 

La N-VA, qui a conquis Anvers (Antwerpen) en 2012 et exporté son modèle à la Flandre et bientôt désormais au sein du gouvernement belge, place ses pions : l’administration au sein de la municipalité d’Anvers, en Flandre et désormais au sein de l’État belge comptera de plus en plus de membres de la N-VA.

Brandebourg : 1 cambriolage sur 5 élucidé.

 

Allemagne. [Land de] Brandeb(o)urg. La CDU, qui se trouve dans l'opposition, utilise le slogan « Pourquoi seul 1 cambriolage sur 5 est-il élucidé ? 60 % de cambriolages en plus sous rouge-rouge [sociaux-démocrates et communistes]. »

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Journée de la famille du Jobbik.

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Hongrie. Le Jobbik a organisé à Budapest ce mercredi 20 août 2014 à l’occasion de la Fête nationale une journée de la famille à laquelle de nombreuses personnes ont pris part malgré le temps peu clément.  

Voir les photos : http://alfahir.hu/az_eso_ellenere_is_sokan_mentek_ki_a_va...

Fête du FPÖ à la mairie de Vienne.

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Autriche. Vienne. Le FPÖ organise une fête au sein de la mairie le mercredi 17 septembre 2014. Le groupe John Otti est chargé du côté musical de l'événement

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Le président du FPÖ HC Strache et le chef de file des élus FPÖ au sein du Parlement du Land de Vienne / Conseil municipal de Vienne Johann Gudenus.

Un seau d'eau glacée sur la tête et un don de 100 dollars pour Bart De Wever.

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Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Un seau d'eau glacée sur la tête et un don de 100 dollars pour Bart De Wever, le dirigeant du parti national-centriste flamand N-VA et maire d'Anvers :  

http://www.rtbf.be/info/etcetera/detail_defi-sla-du-seau-...

Le FPÖ et les sociaux-démocrates, une option pour le futur ?

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Autriche. L’Institut Cajetan-Felder a organisé, le 3 juillet 2014, une discussion publique à propos des possibilités de voir dans le futur l’instauration d’un gouvernement réunissant les nationalistes du FPÖ et les sociaux-démocrates du SPÖ : « Rouge-bleu, une option pour le futur ? » La réunion s’est déroulée à Vienne, au sein de l’ancienne mairie, en présence de l’ancien Vice-chancelier SPÖ Hannes Androsch, de l’ancien Vice-chancelier FPÖ  Norbert Steger, de l’historien Lothar Höbelt et du Secrétaire général du FPÖ Herbert Kickl. 

Le débat a débuté autour de la situation actuelle du FPÖ qui, en tant que plus grand parti d’opposition, montre de réelles ambitions à participer à un gouvernement. En 1970, le FPÖ a soutenu le gouvernement SPÖ minoritaire de Bruno Kreisky et en 1983, un gouvernement SPÖ-FPÖ a vu le jour sous la direction de Franz Vranitzky (SPÖ) et de Norbert Steger (FPÖ). 

Qu’est-ce qui a changé au sein du FPÖ depuis cette époque pour que le SPÖ ne désire plus gouverner avec le FPÖ ? L’historien Lothar Höbelt voit à peine une raison dans le contenu du programme du FPÖ qui, selon lui, a peu changé depuis cette époque. Lothar Höbelt estime que la raison principale réside dans la modification de la structure électorale : les jeunes ouvriers qualifiés qui votaient autrefois SPÖ ont atterri au FPÖ. Cette situation a conduit à un conflit entre les deux partis autour de la maîtrise de cet électorat. Lothar Höbelt voit en tant que raison principale de ce « boycott » du FPÖ par le SPÖ une stratégie de protection du SPÖ qui vise à empêcher un débat sur certains thèmes, principalement sur l’immigration. Hannes Androsch estime que la différence entre la situation actuelle et celles de 1970 et 1983 est qu’à l’époque existait entre le FPÖ et le SPÖ une volonté de s’unir. Une évolution doit donc, selon lui, voir le jour sur ce point. Hannes Androsch déclare que le gouvernement actuel [réunissant le SPÖ et les sociaux-chrétiens / conservateurs de l’ÖVP] est paralysé, ce qui gâche le développement de l’Autriche.

L’ancien Vice-Chancelier FPÖ Norbert Steger estime que le SPÖ manque de volonté de réformes et que le gouvernement actuel fait peu preuve de courage et ne dit jamais une seule fois « Non » aux exigences de l’Union Européenne. Norbert Steger pense que le SPÖ actuel n’a pas le courage de s’allier au FPÖ pour gouverner l’Autriche, contrairement au SPÖ des années 1970 et 1980.

Le Secrétaire général du FPÖ Herbert Kickl déclare « Nous voulons gouverner de manière efficiente. Pour cela nous avons besoin du rapport de force nécessaire. » et ajoute que le FPÖ ne peut entrer au sein d’un gouvernement que s’il est la locomotive de ce gouvernement et, dans un cas de figure idéal, s’il en pose les jalons. Herbert Kickl estime que des points communs entre les électeurs du SPÖ et le FPÖ sont suffisants pour envisager la formation d’un gouvernement rouge-bleu [SPÖ-FPÖ]. Cependant, l’autoproclamée élite politique du SPÖ s’y oppose, ce qui, selon Herbert Kickl, n’a eu pour conséquence que de faire perdre des voix au SPÖ.

La conclusion de cette soirée est que rouge-bleu [SPÖ-FPÖ] peut être une bonne option pour l’avenir de l’Autriche.  Les anciens partis ont un besoin de renouvellement.

Le résumé de cette soirée est que rouge-bleu peut être une bonne option pour l’avenir de l’Autriche et que les anciens partis [SPÖ et ÖVP] ont un grand besoin de renouvellement. 

[Cajetan von Felder était un homme politique libéral. Le FPÖ est un parti libéral. Lors de la révolution libérale allemande de 1848, les libéraux voulaient unifier l’ensemble des Allemands.  Le FPÖ est un des héritiers de cette tradition politique. 

(http://fr.wikipedia.org/wiki/Cajetan_von_Felder)]

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